Mesures additionnelles pour l’application de l’arrêté ministériel 2020-007

La pandémie que nous vivons actuellement au Québec demeure très fragile. La hausse du nombre d’hospitalisations, les éclosions dans les milieux d’hébergement, la campagne de vaccination et la nécessité d’augmenter la capacité d’accueil dans nos unités d’hospitalisation chaudes, les zones chaudes communautaires et les soins intensifs continuent à créer une grande pression sur notre organisation et plusieurs de nos secteurs d’activités sont encore bien fragiles.

La situation nous force à mettre en place des mesures exceptionnelles.

Aujourd’hui, l’ampleur de la situation nous oblige comme organisation à devoir appliquer, de façon temporaire, des nouvelles mesures prévues à l’arrêté ministériel 2020-007. Le comité de direction a donc pris les décisions suivantes :

  • Poursuivre le rehaussement de la disponibilité à temps complet pour les infirmières, les infirmières auxiliaires, les préposés aux bénéficiaires, les auxiliaires aux services de santé et sociaux et les inhalothérapeutes jusqu’au 27 février 2021;
  • MISE À JOUR : De reporter les vacances pour les infirmières, les infirmières auxiliaires, les préposés aux bénéficiaires et les auxiliaires aux services de santé et sociaux, et ce du 10 janvier jusqu’au 27 février 2021.
  • NOUVELLE MESURE :  De reporter les vacances du 31 janvier jusqu’au 27 février 2021 pour les titres d’emplois suivants :
    • Inhalothérapeutes;
    • Aides de service;
    • Préposés à l’entretien ménager;
    • Assistants en réadaptation;
    • Thérapeutes en réadaptation physique;
    • Physiothérapeutes;
    • Ergothérapeutes;
    • Travailleurs sociaux;
    • Techniciens en travail social;
    • Psychoéducateurs;
    • Éducateurs;
    • Techniciens en éducation spécialisée;
    • Kinésiologues;
    • Orthophonistes;
    • Audiologistes;
    • Nutritionnistes.

Augmentation du nombre de lits en zone chaude

Comme vous le savez, compte tenu de l’augmentation des cas dans la population, le MSSS a récemment demandé à tous les établissements de santé et de services sociaux d’augmenter leur capacité d’accueil pour de possibles cas COVID nécessitant une hospitalisation. Pour ce faire, c’est 15 lits d’hospitalisation en zones chaudes et 5 lits de soins intensifs COVID qui s’avéraient nécessaires dans notre établissement, et ce, en plus d’une aire de confinement communautaire supplémentaire.

Des équipes mobilisées

Il va sans dire que l’organisation du travail de l’ensemble de ces ajouts a tenu rigoureusement compte des mesures de prévention et de contrôle des infections. Médecins, infirmières, membres des équipes de soins, professionnels, gestionnaires, etc. font une réelle différence en contexte de pandémie. Chacun déploie des efforts immenses et constants afin de prendre soin de cette clientèle très malade.

Ouverture d’une aire de confinement communautaire à Laurent-Bergevin

Pour assurer une capacité accrue et du soutien additionnel aux RPA de notre territoire, une 2e aire de confinement communautaire a été ouverte le 12 janvier dernier au Centre d’hébergement Laurent-Bergevin. 

Cet aménagement dédié peut répondre autant aux besoins des résidents du Centre d’hébergement Laurent-Bergevin qui obtiendraient un résultat positif au dépistage de la COVID-19 ainsi qu’aux autres usagers du territoire du CISSS de la Montérégie-Ouest. L’objectif étant de prévenir et de restreindre la propagation de la COVID-19.

Félicitations à tous ceux ayant participé à la mise en place de cette aire de confinement qui permettra d’accueillir un total de 27 personnes. 
Rappelons qu’à l’automne dernier, la Direction du programme Soutien à l’autonomie des personnes âgées (DPSAPA) a mis en place une aire de confinement communautaire au Centre d’hébergement de Châteauguay afin d’offrir un hébergement temporaire aux personnes infectées de la COVID-19 ayant un profil gériatrique et qui ne peuvent demeurer ou retourner à domicile de façon sécuritaire.

Un guichet d’accès 

Le guichet d’accès de l’Aire de confinement a été mis sur pied afin de faciliter les démarches et rendre l’accès plus simple. Pour tout savoir sur le guichet d’accès de l’aire de confinement communautaire, consultez l’aide-mémoire suivant.

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Déploiement de 5 lits COVID aux soins intensifs de l’Hôpital Anna-Laberge

5 nouveaux lits COVID ont également ouvert aujourd’hui (18 janvier) au niveau des soins intensifs. Rappelons que ceux-ci avaient déjà été adaptés et réaménagés dans le cadre de la première vague de pandémie, et ce, afin d’accueillir (au besoin) des patients soupçonnés ou diagnostiqués COVID + . 

De leur côté, les lits de soins intensifs froids ont été relocalisés dans la salle de réveil du bloc opératoire qui, rappelons-le, a récemment vu diminuer ses activités à la demande du MSSS en lien avec le report de certaines chirurgies. Les 2 services partageront donc temporairement les mêmes espaces. Une chambre d’intubation a aussi été érigée dans les locaux de la chirurgie d’un jour (attenant à la salle de réveil) pour respecter les recommandations en lien avec les IMGA.

Un total de 6 lits de soins intensifs froids a pu y être aménagé en quelques jours seulement, et ce, grâce à la mobilisation de tous.

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Salle d’intubation (chirurgie d’un jour)
Chambre de soins intensifs froids
Nouveaux aménagements (salle de réveil)
Membres des 2 équipes (soins intensifs/salle de réveil)

Ouverture de la zone chaude au 3A de l’Hôpital du Suroît

Comme notre CISSS compte actuellement 30 lits dans la zone chaude de l’Hôpital Anna-Laberge, l’augmentation demandée par le MSSS nous a amenés à organiser l’ouverture d’une zone chaude additionnelle, cette fois-ci comptant 15 lits. Cette zone chaude est située au 3A de l’Hôpital du Suroît. Rappelons que cette unité avait accueilli, lors de la première vague, des patients atteints de la COVID jusqu’en juillet dernier.  

Grâce au travail acharné de l’ensemble des secteurs concernés par un tel ajout, l’unité chaude du 3A a été déployée en un temps record et accueille donc, depuis le 11 janvier

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La zone chaude à l’Hôpital du Suroît est munie d’un corridor froid destiné à la circulation.

De gauche à droite : Marie-Eve Cyr, infirmière clinicienne, Élise Sirant Dangleant, infirmière, Philippe Besombes, directeur général adjoint santé physique et Marie-Pier Choquette, chef d’unité 3eB Médecine-Pédiatrie

Semaine de prévention du suicide : un touchant témoignage d’un médecin de chez nous

Cette semaine a lieu la 31e Semaine nationale de prévention du suicide (31 janvier au 6 février).

Pour l’occasion, Dr François Loiselle, obstétricien-gynécologue à l’Hôpital Anna Laberge, tenait à partager son expérience et comment il voit les choses.


Où en sommes-nous, où j’en suis?

« 26 janvier 2021, au lendemain de ma garde de 24 heures à l’hôpital. Je suis fatigué, évidemment. Pas parce que j’ai eu une grosse nuit, mais parce que je dors mal sur mes gardes, même si elles sont tranquilles. L’anxiété probablement; encore une fois. Elle m’empêche d’ailleurs souvent de bien dormir, même à la maison.

J’ai découvert un peu avant la pandémie que ça me causait de sérieux soucis; insidieux et progressifs. Ça s’immisce tranquillement dans ta vie… Heureusement, des gens autour de moi l’ont vu; beaucoup plus que moi d’ailleurs. Moi qui a un tempérament si calme, IMPOSSIBLE!

J’ai eu de la chance. J’ai eu de l’aide : ma famille que j’aime tant, Luc (mon médecin de famille), Anne (ma psychologue), mes collègues de travail qui m’ont donné du temps et soutenu dès le moment où je me suis ouvert à eux, toutes les autres personnes que je côtoie quotidiennement et qui, souvent sans le savoir, contribuent à mon bien-être par leur écoute, leur gentillesse, l’expression de leur résilience face à l’adversité que nous traversons tous ensemble…

C’est aussi grâce :

  • au don de soi de Marie-Ève, infirmière des soins intensifs, qui a tellement bien accompagné un patient jusqu’à son dernier souffle en lui fredonnant de douces mélodies;
  • à Emmanuelle qui, par son dévouement et sa gentillesse, a grandement contribué à rendre meilleur le cheminement vers son congé d’une patiente hospitalisée à l’urgence;
  • à Sylvia, Annie, Garie, Coralie, Linda et toutes mes autres collègues infirmières de la salle d’accouchement qui ont contribué à rendre inoubliable la naissance d’enfants de parents comblés.

Ça fait du bien à l’âme, ça donne confiance en la vie!

À ceux et celles qui se sentiraient dépassés, fatigués, à bout, s’il vous plaît : faites-vous aider.

Tout passe, semble-t-il. Toutefois, avec l’aide d’amis, de collègues ou de ressources spécialisées; les difficultés pourront être franchies peut-être plus aisément.

Tous ensemble, unis comme une vraie équipe. »



Nul n’est à l’abri de vivre de la détresse à un moment ou à un autre de sa vie. Cela est aussi vrai pour les médecins, infirmières et autres travailleurs du réseau; pandémie ou pas.

Pose-toi la question. Et toi… comment vas-tu aujourd’hui?

De l’aide existe! Oseras-tu en parler ou demander de l’aide au besoin?

  • Programme d’aide aux médecins du Québec : 514 397-0888
  • Programme d’aide aux employés (PAE) – (24 h sur 24, 7 jours sur 7) : 1 866 863-1486
  • Ligne québécoise de prévention du suicide : 1 866 APPELLE (277-3553)
  • Centres de crise et de prévention du suicide (24 h sur 24, 7 jours sur 7)
    • La Maison sous les Arbres au 450 699-5935 (Châteauguay)
    • Le Tournant au 450-371-4090 (Suroît)
  • L’ordre des psychologues du Québec : 514 738-1223
  • Boîte à outils Bien-être psychologique*
  • Un ami…

Pour en savoir plus sur les signes de détresse psychologique.

*Des difficultés pour vous connecter à intranet?
Communiquez avec 
Sophie Sirois-Perras au 450 699-2425, poste 2438.