Pourquoi l’urgence quand on a accès à l’accueil clinique? Quelques rappels utiles…

Nous constatons que plusieurs patients continuent d’être dirigés vers l’urgence par leur médecin de famille pour accéder au plateau technique et diagnostique de l’hôpital ou pour une consultation auprès de certains médecins spécialistes

Saviez-vous que nos 2 accueils cliniques du territoire (Hôpital Anna-Laberge et Hôpital du Suroît) peuvent très certainement répondre à plusieurs de ces besoins? Une situation tout aussi idéale pour vous que pour votre patient qui s’évite tous les petits désagréments liés à une visite non urgente à l’urgence (ex. : longue attente, risque de déconditionnement, exposition possible à certains virus/bactéries, etc.).

En cette période particulière, nous avons tous la responsabilité :

  • d’utiliser adéquatement les ressources disponibles;
  • d’assurer la sécurité des patients/usagers.

Pourquoi ne pas en profiter pour découvrir/redécouvrir les protocoles en place?

Accueil clinique – Hôpital Anna-Laberge Accueil clinique – Hôpital du Suroît
• Colique hépatique
• Convulsion de novo
• Diabète débalancement
• Diverticulite
• Douleur rétrosternale
• Fibrillation auriculaire
• Hémoptysie
• Hyperthyroïdie
• Ischémie cérébrale
• Nodule pulmonaire
• Saignement 1er trimestre
• Thrombose veineuse
• Colique hépatique *7 FÉVRIER 2022
• Rectorragie
• Diverticulite
• Douleur rétrosternale
• Fibrillation auriculaire
• Hémoptysie *ARRIVÉE PROCHAINE
• Hyperthyroïdie
• Ischémie cérébrale
• Nodule pulmonaire
• Saignement 1er trimestre * NOUVEAUTÉ
• Thrombose veineuse 

Pour accéder à l’un de nos 2 accueils cliniques, cliquez ici.

Visière – Des réponses à vos questions!

Des réponses aux questions les plus fréquentes.

Voir les nouveautés en bleu.

Quand porter la visière?

Lorsque le masque N-95 est requis.

Comment utiliser adéquatement la visière?

  • La visière doit recouvrir complètement le masque N-95.
  • La visière doit être retirée, désinfectée et réutilisée par son utilisateur.
  • La visière doit être jetée lorsqu’elle est abîmée, brisée ou usée.
  • Lorsque désinfectée, elle doit être entreposée à l’endroit désigné.

Exemples de situations de travail :

Lors de soins non consécutifs à des usagers confirmés ou suspectés pour la COVID-19 • Porter la visière et le masque N-95.
• Désinfecter la visière lors de la transition entre les usagers chauds et froids.
Lors de soins d’usagers regroupés en cohorte
• Porter la visière et le masque N-95.
• Effectuer les soins dans cet ordre :
1. Usagers sans statut COVID-19.
2. Usagers suspectés pour la COVID-19.
3. Usagers confirmés pour la COVID-19.

• Au changement de cohorte, conserver le masque N-95, mais désinfecter la visière.
• En sortant du dernier local (chambre/salle), retirer et désinfecter la visière selon a procédure habituelle. Conserver le masque N-95 pour se rendre au poste de travail, se rendre au point suivant (autre unité, salle ou service). Ne pas ajouter de masque de procédure par-dessus le masque N-95.

Lors d’alternance entre des usagers confirmés ou suspectés et des usagers froids
• Désinfecter la visière entre chaque usager de statut différent.
• Conserver le masque N-95 pour se rendre au poste de travail, se rendre au point suivant (autre unité, salle ou service). Ne pas ajouter de masque de procédure par-dessus le masque N-95.

Lors de soins consécutifs auprès d’usagers confirmés ou suspectés pour la COVID-19 • Porter en continu la visière et le masque N-95.
• Désinfecter la visière à la fin de la tournée de soins.

En quelles circonstances le port de la visière n’est pas requis?

  • En présence d’usagers froids sur une unité sans vigie ni éclosion : le port du masque de procédure avec lunettes de protection s’applique.
  • En l’absence d’usagers : seul le port du masque de procédure s’applique. Aucune protection oculaire n’est requise.

Le port de la visière avec le masque N-95 peut créer de l’inconfort. Peut-on remplacer la visière par une autre protection oculaire? *NOUVEAUTÉ

Non. La directive concernant le port de la visière avec le masque N-95 provient du Ministère et doit être respectée obligatoirement.

La combinaison de la visière et du masque N-95 nécessite une période d’adaptation dont la durée peut varier d’une personne à l’autre. Il est normal de ressentir un certain inconfort au début.

Pour rendre le travail plus agréable, vous pouvez prévoir quelques périodes au cours de votre quart pour retirer la visière dans un environnement sécuritaire.


RAPPEL : Quand remplacer le masque N-95?

  • Lorsqu’il est mouillé ou souillé.
  • Après une intervention où il y a eu des IMGA.
  • Lorsque le masque ne permet plus de respirer adéquatement.

En milieu scolaire ou en milieu de garde, est-ce que le travailleur de la santé doit porter le masque N-95 lors d’un contact étroit avec la clientèle? *NOUVEAUTÉ

En milieu scolaire comme en milieu de garde, le travailleur de la santé doit porter le masque de procédure en tout temps. 

S’il est en contact étroit avec des enfants qui ne portent pas le masque de procédure (ex. enfant âgé entre 0 et 5 ans), il doit également porter les lunettes de protection. 

Il est à noter que les milieux scolaires et les milieux de garde ne sont pas considérés comme des milieux de soins selon la CNESST. Il faut donc se référer aux règles qui encadrent ces milieux. 

Si j’ai déjà eu la COVID-19, est-ce que je dois porter le masque N-95? *NOUVEAUTÉ

Oui, vous devez porter le masque N-95 si vous êtes dans une situation de travail qui le requière, et ce, même si vous avez contracté la COVID-19 récemment. La possibilité d’être exposé à un variant du virus est toujours présente et vous devez utiliser les ÉPI adéquats pour protéger votre santé et votre sécurité.

Pour toute autre information concernant le port du masque N-95, consultez cette page.


*Des difficultés pour vous connecter à intranet?
Communiquez avec Sylvie Lafleur au 450 699-2425, poste 2438.

Plan clinique : la parole est à vous!

En ce début d’année, nous faisons appel à votre expertise pour bonifier notre démarche en lien avec le plan clinique organisationnel 2023-2033!

En tant que médecins, vous êtes à même de constater quels sont les besoins des usagers et de réfléchir à des propositions innovantes, nouvelles ou inspirantes de soins ou services à intégrer à notre offre actuelle afin de répondre aux besoins de la population. 

Rappelons que notre consultation publique vise à :

  • documenter l’état de la situation;
  • identifier les besoins pressentis en soins de santé et en services sociaux sur le territoire. 

Nous vous invitons donc à prendre quelques minutes (3 à 5) pour participer à celle-ci en remplissant le questionnaire suivant : REMPLIR LE QUESTIONNAIRE.*

Date limite pour remplir le questionnaire : avant le 14 février prochain !

*Notez que la consultation se déroule de façon anonyme.  Soyez également assurés que nous recevrons vos constats et vos idées avec ouverture et discernement.

Nous vous remercions pour votre participation!


Retour sur la consultation publique auprès d’une communauté mobilisée et mobilisante

  • En décembre dernier, les citoyens et les représentants d’organismes locaux ont eu la chance de se prononcer sur leur perception des besoins non répondus par l’offre de services actuelle de notre organisation. 
  • En tout, un peu plus de 110 personnes ont participé à la discussion dans l’une des 4 rencontres virtuelles organisées pour nos différents RLS ainsi que pour le territoire desservi par nos programmes régionaux.
  • Un questionnaire grand public a également permis de sonder près de 1 200 participants.
  • L’Institut du Nouveau Monde (chargé de l’encadrement de la consultation publique) analyse actuellement les commentaires et propositions reçus.
  • Au cours des prochaines semaines, le rapport présentant les conclusions de cette analyse sera rendu public. 

Pour plus d’information sur la démarche ou sur les étapes à venir, consultez la page Web du Plan clinique organisationnel ou écrivez-nous à plan.clinique.cisssmo16@ssss.gouv.qc.ca.   

Isolement des travailleurs de la santé : quelques rappels et changements

Le 17 janvier dernier, le ministère a mis à jour la directive en lien avec l’isolement des travailleurs de la santé. Les changements génèrent plusieurs questions de la part des gestionnaires, des employés et des médecins. 

Nous vous rappelons que plusieurs facteurs influencent la durée de l’isolement d’un travailleur de la santé, notamment :

  • le niveau de protection;
  • la condition de santé;
  • la présence de symptôme;
  • la situation de risque de rupture de services du secteur;
  • le contexte de l’exposition;
  • etc.

Considérant la complexité et les particularités de la plus récente révision de la direction 018 et de toutes les nuances dont il faut tenir compte pour chaque situation, il revient aux personnels formés spécifiquement pour l’application des mesures à la ligne COVID (réservée pour le personnel et les médecins), de déterminer la durée de l’isolement d’un travailleur. 

Vous avez des symptômes et/ou passez un test de dépistage?

N’oubliez pas d’aviser :

  • votre supérieur/chef de département ET la ligne COVID (SSMET) au 450 699-7901, poste 2250 | Médecins qui pratiquent dans une installation du CISSS.
  • le responsable du GMF/clinique | Médecins qui pratiquent en GMF/clinique.

Pour plus de détails sur le dépistage du personnel et des médecins, consultez cette page.

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Communiquez avec Sylvie Lafleur au 450 699-2425, poste 2438.

Le volontariat donne des résultats encourageants

Bonjour à toutes et à tous,

L’entraide et la solidarité donnent des résultats. Il faut continuer. Soulignons le grand effort consenti depuis des mois par nos médecins.

Grâce à tous ceux et celles qui ont donné des disponibilités, qui ont fait un quart de plus ou qui ont accepté une affectation dans une autre unité que la leur, nous réussissons à donner à nos patients les soins requis.

Mais nous ne sommes pas sortis de la vague Omicron et je demande à tous ceux qui le peuvent d’aider leurs collègues.

Déjà, 600 volontaires se sont manifestés. Ceci inclut 68 infirmières et infirmières auxiliaires dont nous avons tant besoin. De ce nombre, 10 ont accepté une nouvelle affectation à temps complet, 38 ont accepté des quarts en temps supplémentaire, dont une majorité dans nos hôpitaux et près d’une dizaine dans les unités covid et NSA.

Ceci sans compter les dizaines de personnes qui font des heures supplémentaires chaque jour dans leurs unités.

La bonne nouvelle est que nous n’avons pas appliqué de décret. Nous n’avons pas non plus augmenté le temps supplémentaire obligatoire qui est limité à 21 heures par jour en moyenne pour l’ensemble de l’organisation, depuis le 1er janvier. C’est encore trop. Mais, en temps de crise et avec 400 employés absents à cause de la Covid, c’est un tour de force. Et ça donne l’espoir d’éliminer cette pratique chez nous avant longtemps.

L’autre bonne nouvelle est que le rythme des nouvelles hospitalisations ralentit et que nous donnons plus de congés à nos usagers.

Finalement, je nous invite tous à exprimer les uns pour les autres du respect, de l’empathie et de la reconnaissance. La situation est parfois tendue et la pression est forte. Mais la bienveillance agit comme de l’huile dans une mécanique; elle évite la friction et l’usure. Pensons-y en cette époque éprouvante pour tous.

Je suis avec vous.

Amitiés,
Philippe

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Philippe Gribeauval
Président-directeur général

Port prolongé de l’APR masque N-95

En raison de la baisse des réserves de certains modèles, il est nécessaire d’appliquer le port prolongé de l’APR masque N-95 pour un maximum de 8 heures par quart de travail, sauf si votre masque N-95 devient souillé ou mouillé, rend la respiration difficile ou si vous avez effectué une intervention médicale générant des aérosols (IMGA). Votre masque doit alors être remplacé.

Cette mesure est valable pour l’ensemble des modèles de masques N-95, à l’exception des modèles Medicom (petit, moyen et large), et maintenant, Champak et 3M 1870+ pour lesquels les balises d’utilisation sont de quatre (4) masques N-95 par quart de travail, par employé.

Assurez-vous d’avoir obtenu un test d’ajustement (fit test) sur deux modèles de masques N-95. Dans le cas où les réserves de l’un des modèles vous correspondant sont en baisse, vous ne serez pas pris au dépourvu.

Si vous n’avez pas fait de test d’ajustement sur deux modèles, demandez à votre gestionnaire de vous inscrire à une séance rapidement. Entre temps, référez-vous au tableau d’équivalence pour trouver le modèle de masque que vous pouvez utiliser temporairement.

Vous pouvez obtenir l’heure juste quant aux réserves des différents équipements de protection individuelle (ÉPI) en consultant la page intranet du plan de contingence. Cette page est actualisée chaque jour, du lundi au vendredi.

Nous vous rappelons que l’utilisation judicieuse des équipements de protection individuelle (ÉPI) est la meilleure façon d’aider nos équipes dans la gestion de notre inventaire.

Nous tenons à vous certifier que tous les efforts sont déployés pour assurer une protection adéquate de l’ensemble du personnel en fournissant à chacun les ÉPI nécessaires et adaptés aux différentes situations de travail.

Nous vous remercions pour votre collaboration.

*Des difficultés pour vous connecter à intranet?
Communiquez avec Sylvie Lafleur au 450 699-2425, poste 2438.

Lits COVID + dans les hôpitaux : quelques nouveautés

Les hospitalisations liées à la COVID-19 continuent de monter. Cela ne fait pas exception sur notre territoire. La bonne nouvelle c’est que tous les secteurs sont mobilisés, et ce, dans nos 3 hôpitaux, afin de répondre aux besoins d’hospitalisation pour les personnes COVID+.

NOUVEAUTÉ | Ce que vous devez savoir

  • L’Hôpital Barrie Memorial (HBM) est maintenant doté de 5 chambres doubles à pression négative. Celles-ci permettront d’accueillir des usagers qui nécessitent une hospitalisation et qui ont un résultat positif à la COVID. Une première depuis le début de la pandémie.
  • Une trajectoire clinique a été réalisée afin de déterminer si un usager sera admis à l’HBM ou s’il doit être transféré sur 1 des 2 unités COVID du territoire (8e à l’Hôpital du Suroît et 1er Est à l’Hôpital Anna-Laberge (HAL)).
  • Nous remercions toutes les personnes impliquées dans la planification et le déploiement de ces nouveaux lits COVID, et ce, sans oublier la partie médicale qui était grandement mobilisée dans la mise en place de cette nouvelle trajectoire.
  • Qui plus est, à compter du 12 janvier, les 2 unités COVID (Suroît et HAL) seront entièrement « chaudes » (incluant les corridors); à l’exception du poste des infirmières qui restera « froid ».
  • En plus d’accroître le nombre de lits « chauds » disponibles, ce changement va simplifier l’application des consignes liées aux passages entre les zones (froides, tièdes et chaudes) au sein d’une même unité.

Ouverture d’une zone chaude COVID positif en psychiatrie

Un secteur dédié aux patients qui requièrent une hospitalisation en psychiatrie et qui sont COVID positif ouvrira le 10 janvier à l’Hôpital du Suroît dans les locaux de l’unité d’intervention brève (UIB). Cette zone sera en mesure d’accueillir au plus 8 patients. Ces lits seront accessibles pour l’ensemble de notre population sur l’ensemble du territoire du CISSS de la Montérégie-Ouest.

Pour éviter un débordement au Suroît, l’unité de psychiatrie de l’Hôpital Anna-Laberge pourra aussi prendre des patients froids en provenance du Suroît.

Ce service permettra d’assurer la sécurité et la qualité des services, tant pour les utilisateurs que pour le personnel qui va y offrir des soins.

Pour y parvenir, nous comptons sur la collaboration de notre personnel, de nos gestionnaires, des médecins et des partenaires de la communauté si nécessaire.

Pour plus de détails, consultez la note de service.

Un mot de votre PDG – Comment nous ferons face ensemble à l’impact d’Omicron

Plusieurs appréhendent un délestage, une annulation de leurs vacances et des réaffectations. Je vous rassure, ce n’est pas mon intention d’en arriver là. Cette possibilité n’est pas écartée, mais je fais le pari que nous pouvons faire face à la situation autrement. Voici comment.

Nous avons établi le nombre de quarts de travail qui doivent être couverts pour faire face à la demande actuelle. Je ne souhaite pas vous obliger à combler ces quarts contre votre volonté.

Je fais plutôt appel à la solidarité et l’entraide dans notre guerre contre le virus.

Nous avons estimé que si une majorité de personne acceptent de consentir un quart de travail supplémentaire par semaine, nous pourrons faire face à la musique. Tous ne pourront dire oui, je le comprends et le respecte.

Nous vous demanderons donc à ceux qui le peuvent un engagement de six semaines, renouvelable pour un autre six semaines. Donc, au maximum 3 mois d’engagement.

Les médecins ont déjà manifesté leur intérêt à participer. Nous en avons aussi discuté avec les représentants syndicaux.

De généreux incitatifs financiers existent déjà. Nous tentons maintenant de bonifier ces incitatifs, notamment en les élargissant et en offrant des jours de repos supplémentaires à ceux qui s’engagent. J’espère vous présenter ce plan en détail la semaine prochaine.

Cette solution est audacieuse, elle fait appel à la solidarité. Nous nous trouvons tous dans le même bateau. Je crois que nous pouvons nous organiser sans imposer de mesures douloureuses.

Embarquez-vous? Je le souhaite sincèrement pour nous, pour nos patients et pour nos résidents.

Je vous tiendrai informé de la suite des choses au début de la semaine prochaine.

Amitiés,

Philippe

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Philippe Gribeauval Président-directeur général