Première présence d’une équipe des Forces armées canadiennes sur notre territoire

C’est le 11 juin dernier qu’une équipe des Forces armées canadiennes est arrivée à la Maison des aînés de Saint-Timothée pour une première étape de repérage en vue de déterminer les besoins du CHSLD privé. Cette équipe s’est jointe au personnel de la Maison des aînés, aux intervenants du CISSS de la Montérégie-Ouest qui sont sur place depuis le 6 mai et à une équipe de la Croix-Rouge qui est aussi présente en soutien depuis le 10 juin.

État de situation

La Maison des aînés de Saint-Timothée est fortement affectée par la COVID-19 depuis le début mai :

  • 53 des 66 résidents ont été testés positifs à la COVID-19;
  • 14 résidents sont malheureusement décédés;
  • 8 résidents sont maintenant rétablis;
  • 18 employés du CHSLD privé ont aussi été testés positifs.

La situation se stabilise graduellement, car aucun résident n’a été testé positif depuis le 1er juin. Le CHSLD privé a d’ailleurs entamé la création du plan de rétablissement des activités en vue du départ de notre organisation dans les prochaines semaines, si la situation continue d’évoluer positivement.

Une mesure exceptionnelle

C’est à la suite d’une demande de notre organisation que de la Croix-Rouge et les Forces armées canadiennes se sont joints à nous pour poursuivre les efforts en vue d’aider le CHSLD privé à rétablir la situation. La présence des deux instances nous permet d’augmenter notre surveillance au niveau de la prévention et du contrôle des infections tout en nous assurant de la sécurité et du bien-être des résidents. Les Forces armées canadiennes se sont dites impressionnées par le travail accompli et par les mesures mises en place rapidement par nos équipes et par la Maison des aînés.

Rappels et précisions

Rappelons que la Maison des aînés de Saint-Timothée est un CHSLD privé situé sur le territoire de la Montérégie-Ouest. Notre organisation, de par sa mission et sa responsabilité populationnelle, se doit de prêter assistance aux RPA et aux CHSLD privés de son territoire.

À noter que nos employés actuellement affectés à la Maison des aînés ne retourneront pas systématiquement à leur poste avec l’arrivée des Forces armées canadiennes, leur offre de service étant complémentaire à la nôtre. La situation est évaluée quotidiennement.

Restez à l’affût pour un deuxième article sur le sujet qui vous présentera des images et des commentaires des intervenants sur place.

COVID-19 et unité de psychiatrie : une équipe qui fait du bien à ses usagers

Pratiquer à l’unité de psychiatrie est une vocation en soi. La clientèle y est fragile; il faut un certain savoir-faire pour intervenir auprès de celle-ci et parfois désamorcer des situations complexes.

Comme dans tous les secteurs, la pandémie a eu certaines répercussions sur les usagers des unités de psychiatries : 

  • Arrêt des visites;
  • Impossibilité de sorties et de congés temporaires;
  • Prise des repas dans la chambre;
  • Inquiétudes liées au port d’équipement de protection individuelle par les intervenants;
  • Etc.

Le tout, rappelons-le, dans un contexte où certains, de par leur condition, ne comprennent pas tout ce qui se passe actuellement en lien avec la COVID-19.

Le dévouement, la bienveillance et l’écoute du personnel font donc toute la différence en ce moment. C’est peu dire : nous constatons même une réduction de l’agitation chez les usagers! 

Témoignages

Voici d’ailleurs un témoignage que nous avons récemment reçu de la part d’une usagère de l’unité de psychiatrie de l’Hôpital Anna-Laberge : 

« Merci pour votre beau travail! Vous êtes exceptionnels, serviables et patients. Merci de nous rendre le sourire lors de pandémie. Grâce à vous, on se sent comme tout le monde. Vous êtres formidables, fantastiques, uniques! »

« Je tiens à féliciter mon équipe! COMME TOUT LE MONDE. Ces 4 mots en disent long sur le chemin que nous avons parcouru dans la lutte contre la stigmatisation. Depuis le début de la pandémie, vous avez su mettre de côté vos propres inquiétudes durant vos quarts de travail, et ce, afin de rester concentrés sur celles des usagers, leurs besoins et leur bien-être. Il y a de quoi être fiers! », souligne Marie-Josée Lebel, chef de service unité de psychiatrie à l’Hôpital Anna-Laberge.

Autres mesures en place

D’autres mesures font également une différence pour les usagers, dont : 

  • La présence accrue d’un éducateur qui organise plus d’activités;
  • L’enseignement (ex. : pourquoi les intervenants portent de l’équipement spécial);
  • La vulgarisation de ce qui se passe;
  • La conversion de la salle à manger habituelle en petit salon;
  • La disponibilité de tablettes pour qu’ils puissent entretenir un lien avec leurs proches;
  • Le fait de privilégier une approche de traitement axée sur la confiance et la responsabilisation des usagers.

Bravo à tous!

La phase 2 de l’étude de prévalence chez certains travailleurs du réseau est en cours

La phase 2 de l’étude de prévalence du MSSS chez les travailleurs de certains milieux de soins et milieux de vie au Québec est en cours. Pour le territoire de la Montérégie-Ouest, ce sont les employés de 60 installations qui seront invités à se faire dépister au cours des prochains jours.

Cette dernière, qui doit être réalisée au plus tard le 30 juin prochain, portera sur les secteurs suivants : 

  • Ressources intermédiaires et de type familial (où vivent des personnes âgées ou ayant des vulnérabilités à la COVID-19).
  • Résidences pour personnes aînées avec unité de soins ou unité prothétique.
  • Unités psychiatriques en centre hospitalier.
  • Ressources à assistance continue, les internats et les foyers de groupe en déficience physique, déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme.
  • Les communautés religieuses. 

Si ce n’est déjà fait, les personnes concernées par cette 2e phase recevront les détails entourant les modalités particulières qui sont prévues pour l’accès au dépistage.

Rappelons que ce dernier se fait sur une base volontaire. Toutefois, la mobilisation de tous est souhaitée en vue d’obtenir un portrait juste de la présence de la COVID-19 chez les travailleurs asymptomatiques, et ce, en plus de permettre la mise en place des mesures nécessaires pour éviter la propagation du virus chez les clientèles les plus vulnérables à la maladie.

Rappels de la phase 1

La phase 1 visait les CHSLD du territoire (publics et privés) et a été réalisée à la fin mai. En seulement 10 jours, c’est 1837 employés et médecins qui ont passé un test de dépistage directement sur leur lieu de travail. Bravo à toutes les personnes qui se sont mobilisées afin d’effectuer les différents tests et analyses!

Déploiement de la requête provinciale pour les prélèvements pour la COVID-19

La Direction régionale des laboratoires nous informe du déploiement de la requête provinciale relativement au test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) pour la COVID-19 (détection du SRAS-CoV-2), que vous trouverez ci-jointe.

Cette requête est nécessaire à la compilation des indications pour le diagnostic de la COVID-19 ainsi qu’au recensement des informations requises par la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Cette requête doit obligatoirement être utilisée lors des prélèvements des usagers, et ce, selon le déploiement en format papier et informatique dans les différentes installations cette semaine.

Documents associés

Résumé du point de presse – 15 juin

Situation au Québec :

  • 54 054 cas confirmés (cumulatif)
  • 5 242 décès (cumulatif)
  • 771 hospitalisations, dont 82 aux soins intensifs (en date de ce jour)

Distanciation physique
Les rassemblements intérieurs d’un maximum de 50 personnes seront autorisés à partir du 22 juin.

Lorsque les gens circulent, le 2 mètres de distance s’applique.

Lorsque les gens sont assis et écoute, le 1,5 mètre s’applique (salle de spectacle, cinéma, etc.)

Le 2 mètres s’appliquera dans les restaurants.

Les enfants de 16 ans et moins pourront se tenir à 1 mètre l’un de l’autre dès le 22 juin.
Les mesures d’hygiène doivent toujours être observées. Le port du couvre-visage est reccomandé.

Programme d’étude PAB

Le premier ministre déplore ce qui s’est passé dans les CHSLD de la province pendant la pandémie.
Avant la crise, 10 000 employés manquaient. Pendant la crise, 10 000 n’étaient plus en mesure de travailler.
Il manque toujours 10 000 personnes formées.
Cette semaine, 9 800 personnes débutent la formation de PAB, jusqu’au 15 septembre.
Une deuxième cohorte de 2 000 personnes débutera cet été.
Il est possible que de ce nombre, certains quittent la formation ou échouent.
Les CV non retenus seront transférés dans les RPA.

Révision des directives du port du masque et des protections oculaires

De nouvelles directives ont été émises hier par le ministère de la Santé et des Services sociaux quant au port des protections oculaires (lunettes de protection ou visière) ainsi que des rappels relatifs au port du masque. Comme de nombreuses communications ont été émises sur le sujet au cours des dernières semaines, nous tenons donc à faire le point sur le sujet.

1. Lors de la prestation d’un soin ou d’un service

Dès maintenant, toute personne (le personnel, les médecins, les bénévoles, le personnel embauché par les familles, les proches aidants, les accompagnateurs, etc.) donnant des soins, des services ou effectuant des tâches de soutien à moins de 2 mètres d’un usager doit porter une protection oculaire (lunettes de protection ou visière) en plus du masque de procédure.

2. Lors de tâches administratives sans contact avec les usagers

Le personnel ayant des tâches administratives et n’ayant pas de contact avec les usagers (sauf les agents administratifs sur les unités de soins hospitaliers) n’est plus tenu de porter une protection oculaire, et ce, même lors des déplacements. Le port du masque ou du couvre-visage est toutefois maintenu et donc requis lorsque la distanciation sociale n’est pas possible.

3. Lors des déplacements

  • Dans nos trois hôpitaux, nos milieux d’hébergement SAPA et nos URFI-UTRF le masque est requis en tout temps pour tous.
  • Dans les autres installations : le port du masque est fortement recommandé.

Ces directives s’appliquent à TOUS nos secteurs de TOUTES nos directions.

Quelques rappels :

  • Toute personne qui donne des soins, des services ou qui effectue des tâches de soutien à moins de 2 mètres d’un usager se verra octroyer une protection oculaire par le CISSS.
  • Cette protection oculaire peut être utilisée tant qu’elle n’est pas endommagée. Si c’est le cas ou qu’elle empêche une vision claire, il faut la remplacer.
  • Il est obligatoire de la désinfecter après chaque usage et lorsqu’elle est visiblement souillée, selon la procédure.
  • Lors du port prolongé, il faut éviter de toucher la protection oculaire. Si par erreur le travailleur de la santé touche sa protection oculaire, il doit procéder à l’hygiène des mains ou, s’il porte des gants, les retirer et procéder à l’hygiène des mains.
  • Notez que la visière constitue une protection supérieure à celle des lunettes de protection en contexte de soins, car elle protège le visage au complet.
  • Certains modèles de protection oculaire ne sont pas recommandés. Toute personne devant porter une protection oculaire devrait prioriser les modèles fournis par le CISSS.
  • Notez que l’ajout de côtés protecteurs à une lunette est à éviter puisqu’il ne permet pas une protection au-dessus et au-dessous de la lunette. Par exemple, voir l’image suivante :
protection-oculaire-non-recommandee

Nous vous remercions de votre collaboration et de vos efforts continus.

Consulter la note de service

Soutien aux RPA et CHSLD privés : en constante évolution

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a récemment annoncé le retrait du personnel des CISSS et des CIUSSS des résidences privées pour aînés (RPA) et des CHSLD privés, et ce, à compter du 15 juin 2020. Il faut par contre savoir que notre organisation,
à la demande du MSSS, continuera de conseiller et de soutenir ses partenaires privés, lorsque requis. Par exemple, une RPA aux prises avec une éclosion pourra faire appel à nous pour des conseils au niveau de l’utilisation de l’équipement de protection individuel, pour des recommandations sur l’installation des différentes zones et, au besoin, pour obtenir du personnel en renfort.

Rappelons qu’il existe une étroite collaboration entre notre organisation et nos partenaires privés. C’est cette constante communication qui nous permet de juger du niveau de soutien que nous offrons. Notre objectif est d’assurer la sécurité des résidents et de répondre à leurs besoins.
Nous devons prêter assistance aux RPA et au CHSLD privés, de par notre mission et notre responsabilité populationnelle. 

Les partenaires privés demeurent, malgré le contexte actuel, responsable de l’organisation des services et du travail, ce qui comprend le comblement des postes pour les effectifs manquants. Tout comme nous, ils reçoivent des directives du MSSS auxquels ils doivent se conformer. Les RPA et les CHSLD privés qui bénéficient actuellement de ressources humaines de CISSS et CIUSSS doivent présenter un plan de rétablissement des activités présentant une reprise de la gestion du milieu.  

Nous continuerons donc l’accompagnement auprès de certaines ressources dans les prochaines semaines, voire prochains mois, en fonction de l’évolution de la situation.

Rectification : aucun résident atteint de la COVID-19 dans nos 11 CHSLD

Bonne nouvelle, nous n’avons finalement aucun résident atteint, ou ayant été atteint, de la COVID-19 dans nos 11 CHSLD. En effet, il s’avère que le résident du Centre d’hébergement Docteur-Aimé-Leduc, initialement confirmé positif, n’est pas porteur de la COVID-19. En plus d’un résultat négatif lors d’un second test sur l’échantillon initial, par mesure préventive, un nouveau test de dépistage a été fait, ce qui a permis de confirmer le résultat négatif.

Merci à tout le personnel et aux médecins pour vos efforts soutenus pour respecter les recommandations. C’est grâce à vous que nous arrivons à garder nos milieux de vie sécuritaires pour nos résidents.

Il est bon de savoir que la Direction régionale des laboratoires de la Montérégie effectue chaque jour environ 2 200 tests. Récemment, lors de la révision de la tendance des résultats qui a suivi l’utilisation d’une nouvelle trousse d’analyse, le laboratoire a suspecté de potentiels « faux positifs » pour 34 résultats provenant de tout le territoire de la Montérégie. C’est pour cette raison que, en plus d’un second test sur les échantillons, un nouveau test a été réalisé pour chacun de ces 34 cas, dans le but de confirmer ou d’infirmer le résultat initial. 

Ce type d’événement est rare et les processus de contrôle permettent d’effectuer des investigations rapides pour identifier ces résultats. 

Un guide pour prévenir le déconditionnement des aînés isolés en contexte de pandémie

Adopter une saine alimentation et demeurer actif sont essentiels pour le maintien d’une bonne santé. La situation exceptionnelle causée par la pandémie de la COVID-19 modifie plusieurs aspects de notre vie et peut avoir des effets négatifs sur l’alimentation ainsi que sur la santé mentale et physique. Ceci est particulièrement vrai pour les personnes aînées isolées dans leurs milieux. En effet, ces personnes sont grandement à risque de perte d’autonomie et de déconditionnement tant sur le plan physique que sur le plan mental. C’est pour ces nombreuses raisons que plusieurs intervenantes du CISSS de la Montérégie-Ouest ont pris l’initiative de réaliser un guide inspiré d’un document créé par le CIUSSS de l’Estrie pour prévenir le déconditionnement.

La création du guide s’inscrit dans la directive du MSSS sur la prévention du déconditionnement chez les aînés. Il contient des trucs et des conseils pour permettre aux personnes de 70 ans et plus, malgré la COVID-19, de :

  • Rester en bonne santé;
  • Préserver son autonomie;
  • Prendre soin de soi;
  • Limiter le risque de chute;
  • Conserver sa force physique.

Le guide sera diffusé sur nos différentes plateformes dans les prochains jours. N’hésitez pas à le partager aux usagers et dans votre entourage!

À noter que le guide a été réalisé en format feuillet (8,5 x 11 cm) pour que l’impression, au besoin, puisse se faire facilement par nos employés ou par nos partenaires. Aussi, une version anglaise est en cours de production.

Merci aux intervenantes qui ont participé à la réalisation de ce guide

  • Valéry Bouchard, ergothérapeute au soutien à domicile au CLSC Kateri (création)
  • Stéphanie Vasseur, ergothérapeute au soutien à domicile au CLSC de Châteauguay (création)
  • Tanya Paquet, nutritionniste au soutien à domicile au CLSC Jardin-du-Québec et au CLSC Kateri (révision)
  • Catherine Beaulne, ergothérapeute et chef d’équipe en réadaptation du CLSC Jardin-du-Québec (révision)
  • Audrey Labrecque, ergothérapeute au soutien à domicile au CLSC de Châteauguay (révision)

LIEN VERS LE GUIDE

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Travailleurs en isolement : qu’en est-il du retour au travail?

Nouvelles recommandations pour la levée des mesures d’isolement des travailleurs de la santé 

L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a récemment modifié les mesures encadrant le retour au travail à la suite d’un épisode d’isolement d’un travailleur en raison de la COVID-19. 

Dès maintenant, les travailleurs qui ont terminé leur période d’isolement à la maison 14 jours après le début des symptômes peuvent retourner au travail s’il y a :

  • Absence de fièvre depuis 48 heures (sans prise d’antipyrétique). 
  • Absence de symptômes aigus depuis 24 heures, excluant la toux, l’anosmie (perte de l’odorat) ou l’agueusie (perte du goût) résiduelle. 

Il est également recommandé, si possible, d’affecter le travailleur aux soins des cas de COVID-19 à son retour.

Les conditions relatives au retour des travailleurs immunosupprimés diffèrent légèrement, communiquez avec le Service de santé, sécurité et mieux-être (SSMÊT) au besoin pour les détails.