De nous à vous : une dose d’amour

Il va sans dire que nous vivons des moments difficiles depuis le début de la pandémie.

Face à ce virus inconnu s’ajoutaient de longues journées au boulot, des moments d’incertitude quant à notre avenir, en plus d’être loin de ceux que l’on aime. Plus que jamais, il est important de vous envoyer une vague d’amour… de la part de nous, de votre famille, de vos enfants et de vos collègues. 

Merci à tous les employés, médecins et gestionnaires qui ont embarqué dans cette belle vague d’affection virtuelle en prenant des photos et vidéos de leurs équipes ou de leurs proches. 

Propageons l’amour et non le virus! 

Reprises des visites et des sorties d’usagers en RI-RTF et RAC

Bien qu’il y ait encore un confinement en ressource intermédiaire et de type familial (RI-RTF) et en résidence à assistance continue (RAC) pour les usagers DI-TSA-DP qui sont considérés comme une clientèle vulnérable, il y a toutefois des mesures d’assouplissement concernant les visites et les sorties.

Les intervenants doivent :

  • Analyser la situation afin d’appliquer les directives du ministère en matière de visites et sorties.
  • Réaliser des actions avant et après chaque visite ou sortie.
  • Suivre les consignes AVANT, PENDANT et APRÈS une sortie ou une visite.  

Visites

Le MSSS autorise désormais les visites dans le milieu de vie de la personne à la suite d’une analyse du risque. 

La visite peut se dérouler en RI-RTF ou en RAC selon certaines conditions à respecter pour assurer la santé et la sécurité de l’usager, de ses proches et des autres personnes hébergées dans le milieu. 

Sorties

Voici les sorties autorisées par le MSSS suite à l’analyse du risque qui doit être effectuée :

  • Sortie pour aller à l’école;
  • Sortie pour les activités de jour, stages et plateaux de travail
    (pas encore actualisée pour notre établissement – à venir éventuellement)
  • Sortie dehors à proximité du milieu de vie 
  • Congés temporaires dans le milieu familial
    (Il est à noter que les orientations pour les enfants hébergés sous la LPJ sont maintenant les mêmes.)

Pour l’ensemble des usagers hébergés en RAC

  • Il y a une possibilité d’approuver les sorties ou les couchers dans la famille, ainsi que les visites dans la RAC.
  • Les visites et sorties peuvent être permises 7 jours sur 7, entre 9 h et 19 h.
  • La visite doit être programmée 24 heures à l’avance afin de prévoir les plages disponibles pour limiter le nombre de personnes en même temps.
  • Les visiteurs doivent se conformer aux normes d’hygiène.
  • Un questionnaire est rempli avec le parent ou un proche et un formulaire d’engagement au respect des consignes est signé par celui-ci.

Pour l’ensemble des usagers hébergés en RI-RTF

  • Un questionnaire est rempli avec le parent ou un proche et un formulaire d’engagement au respect des consignes est signé par celui-ci.
  • Un registre des visiteurs et des dates de visites doit être tenu par les responsables du milieu afin de faciliter la recherche de contacts, le cas échéant.

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Pour chaque visite ou sortie planifiée, il faut questionner les symptômes de l’usager, du milieu naturel et de la RI-RTF RAC. Il importe d’informer l’usager et ses proches des mesures sanitaires à prévoir afin de se conformer aux directives de la Santé publique.

Bien entendu, aucune visite n’est autorisée en présence de risques associés à la maladie chez la personne hébergée, le visiteur ou les personnes qui partagent le même milieu de vie.

Pour en connaître davantage : Visites et sorties d’usagers en RI-RTF et RAC.

Un programme de kinésiologie à distance maintenant offert dans certains GMF

Consulter son kinésiologue à distance : c’est maintenant chose possible dans 3 de nos GMF. 

La pandémie oblige tout le monde à être créatifs et à ajuster ses façons de faire. Voici comment les 3 kinésiologues en GMF ont su relever le défi du télétravail et de la téléconsultation. 

Le départ d’une grande aventure

Ce n’est pas sans réticences qu’elles se sont plongées dans cette nouvelle façon de travailler. Cela va certes avoir pris plusieurs semaines, sans compter les nombreuses tentatives parsemées d’embûches et d’imprévus, mais elles sont maintenant des pros de la téléconsultation!

Évidemment, démontrer des exercices à distance comporte son lot de difficultés, mais aussi plusieurs avantages insoupçonnés.

Bien qu’il faille parfois toute une gymnastique pour démontrer correctement les exercices, la vidéoconférence permet d’avoir des suivis plus rapprochés avec les usagers. Cela a un impact très positif sur leur motivation. Également, pour certains, se déplacer en clinique est parfois très difficile. L’utilisation des technologies permet un suivi qui n’aurait peut-être pas pu se faire autrement ou, du moins, difficilement. Et que dire de l’assiduité : finies les annulations de dernière minute!

Lison Robert


« Je prends maintenant une marche tous les jours et j’aime beaucoup le lien d’exercices 50 ans et plus. Lorsque je marche, j’ai beaucoup moins mal au genou. Certains exercices sont douloureux, mais comme vous me le rappelez, il faut faire selon notre capacité. Ce que vous faites est au-delà de mes attentes », Lison Robert, usagère.

Le télétravail leur a aussi permis de poursuivre certaines activités. Comme les rassemblements n’étaient plus possibles, le groupe de marche hebdomadaire a pu être transformé pour prendre des airs de défi santé à relever chaque semaine. Voilà qui est pratique pour garder actifs les participants qui, on se le rappelle, ont une condition physique fragilisée!

Les limites 

Malheureusement, certaines prises en charge sont difficiles, voire impossibles à réussir à distance. Également, certains groupes ne disposent souvent pas de l’équipement nécessaire à la téléconsultation (ex. : les personnes âgées). Les suivis traditionnels doivent donc demeurer accessibles en fonction des besoins des usagers.

Malgré tout, la pandémie aura eu cela de positif : elle aura su faire évoluer nos pratiques. Souhaitons que la téléconsultation puisse conserver une place de choix à l’avenir, et ce, afin d’offrir un service mieux adapté aux besoins des usagers et d’espacer davantage les visites en clinique. Il serait également pertinent d’intégrer davantage les kinésiologues dans le réseau de la santé (ex. : services à domicile). L’approche préventive pourrait sans doute aider les personnes âgées à demeurer plus longtemps dans leurs domiciles.

Bon coup – 2 800 Fit test depuis le début de la pandémie par l’équipe Fit test SSMÊT

Saviez-vous qu’en temps régulier, environ 300 formations protection respiratoires (Fit test) sont offertes annuellement par le SSMÊT?

Depuis le début de la pandémie de la COVID-19, c’est 2 800 Fit test qui ont été réalisés : WOW!

Un exploit qui ne pourrait être possible sans le dévouement du personnel du SSMÊT, des professionnels délestés qui ont rejoint l’équipe et des formateurs pivots. 

Merci de cette implication permettant d’assurer la santé et la sécurité du personnel du CISSS de la Montérégie-Ouest.

Les formations protection respiratoires se poursuivent ainsi que les séances de reprise pour le personnel dont le modèle de masque n’est plus disponible. Ces séances se font encore toutes sous inscriptions.

ATTENTION de faire la distinction entre les séances de formations et les séances de reprise selon le besoin de l’employé ou du médecin. Ce dernier doit avoir reçu la formation version longue dans les 2 dernières années afin d’être admissible à une séance de reprise.

Pour être admissible à une formation Fit test, le travailleur de la santé doit répondre aux critères déterminés par le MSSS, soit :  

1. Pour le travailleur de la santé en présence d’un cas testé positif à la COVID-19 ou en investigation présentant des critères de sévérité élevé; 

2. Pour le travailleur de la santé devant faire des interventions médicales générant des aérosols (IMGA); 

3. Lors d’intervention pour un arrêt cardiaque.

Des formations Fit test offertes directement dans les milieux de soins

Afin de favoriser l’accessibilité à la formation, l’équipe de Fit test du SSMÊT sillonne l’ensemble du territoire et va à votre rencontre en CHSLD, CLSC et hôpitaux.

Chapeau et merci à l’équipe des Fit test pour leur travail dévoué!

Des simulations de code bleu pour préparer nos équipes à intervenir en contexte de pandémie

Un code bleu est annoncé à l’intercom : un usager est en arrêt cardiorespiratoire. 

Lors de l’appel, l’ajout de la mention « zone chaude » permet maintenant d’aviser les équipes de réanimation qu’ils auront à intervenir auprès d’un usager suspect ou testé positif à la COVID-19. Effectivement, dans le contexte actuel, la réanimation est à risque de contamination puisque des aérosols peuvent être générés dans l’air (comme lors d’une intubation). 

Comment pouvons-nous intervenir pour tenter de sauver l’usager, tout en nous protégeant en tant qu’intervenants? 
Comment réagir en situation d’urgence alors que nos gestes et nos actions sont programmés autrement? 

En se basant sur les meilleures pratiques issues de la littérature ainsi que sur les directives ministérielles, la DSIEU, la DSPEM et la DSMREU ont travaillé de concert afin de : 

  • redéfinir les mécanismes d’intervention;
  • soutenir les équipes interdisciplinaires afin qu’elles soient outillées à faire face à diverses situations d’urgence.

Simulations de code bleu en zone chaude ou froide

C’est dans cette foulée que des séances de formation et de simulations en laboratoire ont été organisées afin de préparer les équipes interprofessionnelles à intervenir en situation de CODE BLEU, peu importe la zone ou le type d’usager (chaud ou froid), et ce, selon une procédure d’intervention clinique et un algorithme décisionnel.  

  • Quel chemin faut-il emprunter considérant le réaménagement des espaces en vue de créer les différences zones (froides, tièdes ou chaudes)?
  • Quelle est la procédure à suivre?
  • Que devons-nous revêtir comme équipement de protection individuelle?
  • Quels sont les meilleurs outils de communication à privilégier?
  • Est-ce que l’algorithme mis en place est réaliste selon le contexte?

Voilà à quoi répondaient les différentes simulations qui ont été tenues sur le sujet dans nos trois hôpitaux. 

Quelques chiffres et information supplémentaire

  • Au total c’est plus de 20 simulations de 60 minutes qui ont été réalisées en seulement quelques semaines!
  • Plus de 150 personnes ont été formées jusqu’à maintenant sur cette thématique, et ce, en incluant le personnel et les médecins de l’urgence, des soins intensifs ainsi qu’en inhalothérapie.
  • À l’Hôpital du Suroît, plusieurs professionnels et médecins ont organisé des simulations directement dans les unités de soins. Dans un souci d’amélioration continue, cela a permis de : 
    • de constater les défis entourant la gestion des codes bleus en contexte de COVID-19;
    • d’apporter des ajustements nécessaires directement sur le terrain (harmonisation des chariots à réanimation, achat de nouveaux équipements, révision de la procédure, etc.).

D’autres simulations ont été tenues dans d’autres secteurs sur des thématiques différentes (ex. : bloc opératoire, unité de soins en zone froide et tiède, endoscopie, radiologie, centre mère-enfant).

Bravo à l’ensemble des personnes ayant participé à ces simulations! Saluons également la collaboration des gestionnaires des secteurs concernés, les médecins, des infirmières soutien à la pratique clinique des soins critiques et de la médecine ainsi que les conseillères en soins infirmiers pour la réalisation de ces simulations! 

Les formations et simulations se poursuivent dans un but de toujours améliorer nos processus et rendre l’équipe de réanimation CODE BLEU plus efficace. 

Une unité mobile de dépistage maintenant déployée à Salaberry-de-Valleyfield

Se faire dépister gratuitement, sans avoir pris rendez-vous au préalable? C’est maintenant chose possible pour les résidents de la ville de Salaberry-de-Valleyfield qui : 

  • ont des symptômes de la COVID-19;
  • ont été en contact avec une personne atteinte.

Effectivement, une unité mobile de dépistage a été déployée le 28 mai dernier sur le territoire de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. La population était d’ailleurs au rendez-vous. Effectivement, aux termes des 2 premières journées, c’est 284 dépistages qui y ont été réalisés… bravo!

Qu’est-ce qu’une unité mobile de dépistage?

Il s’agit d’une unité qui, comme son nom l’indique, est mobile et qui pourra être déployée dans différents secteurs de la ville. Cette unité, qui ne sera jamais plus de 2 jours consécutifs au même endroit, facilitera l’accès au test pour la population grâce à : 

  • la proximité des clientèles plus vulnérables;
  • la réduction des obstacles liés au transport ainsi qu’à l’accès à l’information sur le dépistage;
  • un plus grand nombre de tests disponibles sur le territoire.

Prochaines dates

L’unité mobile revient en force les 4 et 5 juin prochain (de 9 h 30 à 16 h) à la Salle des Moose située au 67, rue Académie à Salaberry-de-Valleyfield.

Pourquoi à Salaberry-de-Valleyfield?

La réponse est simple : Salaberry-de-Valleyfield est la municipalité qui compte le plus grand nombre de personnes atteintes de la COVID-19 dans l’ouest de la Montérégie avec 344 cas en date du 29 mai. En offrant un meilleur accès au dépistage sur ce territoire, nous espérons ainsi limiter la propagation communautaire dans la population. 

Qui peut être testé?

Ce service s’adresse aux gens qui ont été en contact avec une personne qui a reçu un diagnostic de la COVID-19 ou à toute personne qui présente l’un des symptômes de la maladie, soit :

  • fièvre;
  • difficultés respiratoires;
  • apparition ou aggravation récente de la toux;
  • perte soudaine de l’odorat sans congestion nasale avec ou sans perte de goût;
  • douleurs musculaires, mal de tête, fatigue intense ou perte d’appétit importante;
  • mal de gorge;
  • diarrhée.

Notez que nos 3 cliniques de dépistage sur le territoire (Vaudreuil, Valleyfield et Châteauguay) poursuivent leurs opérations et continuent d’offrir des examens de dépistage sur rendez-vous aux gens qui téléphonent au 1 877 644-4545.

Soulignons l’implication de toutes les personnes impliquées dans la mise en place de cette unité mobile ainsi que la mobilisation de nombreux collaborateurs et partenaires tels que la Direction de santé publique de la Montérégie, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, les organismes communautaires, les marchés épiciers, etc.

Résumé du point de presse du 1er juin

Situation au Québec :

  • 51 354 cas confirmés (cumulatif)
  • 4 661 décès (cumulatif)
  • 1 185 hospitalisations, dont 163  aux soins intensifs (en date de ce jour)

Main d’œuvre
Lancement à la mi-juin de la campagne de recrutement des préposés aux bénéficiaires.

10 000 personnes sont recherchées!

Personnes vivant avec un handicap

Du travail est fait pour rendre le déconfinement plus facile pour les personnes vivant avec un handicap et leurs proches.

M. Legault incite les commerçants à faciliter l’accès à leurs entreprises.

Certaines maisons des aînés seront alternatives pour les personnes vivant avec un handicap.