COVID-19 et unité de psychiatrie : une équipe qui fait du bien à ses usagers

Pratiquer à l’unité de psychiatrie est une vocation en soi. La clientèle y est fragile; il faut un certain savoir-faire pour intervenir auprès de celle-ci et parfois désamorcer des situations complexes.

Comme dans tous les secteurs, la pandémie a eu certaines répercussions sur les usagers des unités de psychiatries : 

  • Arrêt des visites;
  • Impossibilité de sorties et de congés temporaires;
  • Prise des repas dans la chambre;
  • Inquiétudes liées au port d’équipement de protection individuelle par les intervenants;
  • Etc.

Le tout, rappelons-le, dans un contexte où certains, de par leur condition, ne comprennent pas tout ce qui se passe actuellement en lien avec la COVID-19.

Le dévouement, la bienveillance et l’écoute du personnel font donc toute la différence en ce moment. C’est peu dire : nous constatons même une réduction de l’agitation chez les usagers! 

Témoignages

Voici d’ailleurs un témoignage que nous avons récemment reçu de la part d’une usagère de l’unité de psychiatrie de l’Hôpital Anna-Laberge : 

« Merci pour votre beau travail! Vous êtes exceptionnels, serviables et patients. Merci de nous rendre le sourire lors de pandémie. Grâce à vous, on se sent comme tout le monde. Vous êtres formidables, fantastiques, uniques! »

« Je tiens à féliciter mon équipe! COMME TOUT LE MONDE. Ces 4 mots en disent long sur le chemin que nous avons parcouru dans la lutte contre la stigmatisation. Depuis le début de la pandémie, vous avez su mettre de côté vos propres inquiétudes durant vos quarts de travail, et ce, afin de rester concentrés sur celles des usagers, leurs besoins et leur bien-être. Il y a de quoi être fiers! », souligne Marie-Josée Lebel, chef de service unité de psychiatrie à l’Hôpital Anna-Laberge.

Autres mesures en place

D’autres mesures font également une différence pour les usagers, dont : 

  • La présence accrue d’un éducateur qui organise plus d’activités;
  • L’enseignement (ex. : pourquoi les intervenants portent de l’équipement spécial);
  • La vulgarisation de ce qui se passe;
  • La conversion de la salle à manger habituelle en petit salon;
  • La disponibilité de tablettes pour qu’ils puissent entretenir un lien avec leurs proches;
  • Le fait de privilégier une approche de traitement axée sur la confiance et la responsabilisation des usagers.

Bravo à tous!

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