Un programme de kinésiologie à distance maintenant offert dans certains GMF

Consulter son kinésiologue à distance : c’est maintenant chose possible dans 3 de nos GMF. 

La pandémie oblige tout le monde à être créatifs et à ajuster ses façons de faire. Voici comment les 3 kinésiologues en GMF ont su relever le défi du télétravail et de la téléconsultation. 

Le départ d’une grande aventure

Ce n’est pas sans réticences qu’elles se sont plongées dans cette nouvelle façon de travailler. Cela va certes avoir pris plusieurs semaines, sans compter les nombreuses tentatives parsemées d’embûches et d’imprévus, mais elles sont maintenant des pros de la téléconsultation!

Évidemment, démontrer des exercices à distance comporte son lot de difficultés, mais aussi plusieurs avantages insoupçonnés.

Bien qu’il faille parfois toute une gymnastique pour démontrer correctement les exercices, la vidéoconférence permet d’avoir des suivis plus rapprochés avec les usagers. Cela a un impact très positif sur leur motivation. Également, pour certains, se déplacer en clinique est parfois très difficile. L’utilisation des technologies permet un suivi qui n’aurait peut-être pas pu se faire autrement ou, du moins, difficilement. Et que dire de l’assiduité : finies les annulations de dernière minute!

Lison Robert


« Je prends maintenant une marche tous les jours et j’aime beaucoup le lien d’exercices 50 ans et plus. Lorsque je marche, j’ai beaucoup moins mal au genou. Certains exercices sont douloureux, mais comme vous me le rappelez, il faut faire selon notre capacité. Ce que vous faites est au-delà de mes attentes », Lison Robert, usagère.

Le télétravail leur a aussi permis de poursuivre certaines activités. Comme les rassemblements n’étaient plus possibles, le groupe de marche hebdomadaire a pu être transformé pour prendre des airs de défi santé à relever chaque semaine. Voilà qui est pratique pour garder actifs les participants qui, on se le rappelle, ont une condition physique fragilisée!

Les limites 

Malheureusement, certaines prises en charge sont difficiles, voire impossibles à réussir à distance. Également, certains groupes ne disposent souvent pas de l’équipement nécessaire à la téléconsultation (ex. : les personnes âgées). Les suivis traditionnels doivent donc demeurer accessibles en fonction des besoins des usagers.

Malgré tout, la pandémie aura eu cela de positif : elle aura su faire évoluer nos pratiques. Souhaitons que la téléconsultation puisse conserver une place de choix à l’avenir, et ce, afin d’offrir un service mieux adapté aux besoins des usagers et d’espacer davantage les visites en clinique. Il serait également pertinent d’intégrer davantage les kinésiologues dans le réseau de la santé (ex. : services à domicile). L’approche préventive pourrait sans doute aider les personnes âgées à demeurer plus longtemps dans leurs domiciles.

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