Zones chaudes et tièdes – Déplacement du personnel et des équipes dédiées

En lien avec la recommandation de dédier des équipes de soins et des médecins dans les milieux chauds et tièdes, et compte tenu des limites de nos ressources, nous souhaitons apporter des clarifications. La position de l’établissement suit les dernières recommandations de l’Institut national de santé publique (INSPQ).

Nous devons :

  • Éviter la mobilité du personnel entre les zones chaudes et les zones froides durant le même quart de travail. Si cela est inévitable (ex : tournée médicale, personnel de cuisine, buanderie, entretien ménager, petits milieux de moins de 25 usagers, etc.), commencer les tournées par les zones froides, ensuite les zones tièdes et terminer par les zones chaudes.
  • Éviter la mobilité du personnel entre les différents services, les différentes installations, les différents étages et services d’une même installation dans la mesure du possible.
  • Privilégier des équipes dédiées et spécialisées dans le port de l’équipement de protection individuelle (EPI) dans les zones chaudes dans la mesure du possible.
  • Se doter de personnel formé, en surplus sur les unités chaudes et tièdes, afin de « surveiller » le bon usage du port de l’ÉPI (enfiler et retirer dans la bonne séquence sans se contaminer). La dotation des secteurs est en préparation.
  • Les gestionnaires des zones concernées devront tenir un registre du personnel entrant et sortant des unités chaudes et tièdes. De plus, les gestionnaires des employés s’étant déplacés dans les zones concernées devront s’assurer de la surveillance des symptômes de leurs employés.
  • Ajuster les effectifs en soins, en fonction des besoins évolutifs de la clientèle.

Notre priorité est la protection des usagers et des travailleurs de la santé. La gestion des inventaires et des réserves d’ÉPI est également prioritaire.

Nous vous remercions de votre collaboration et de vos efforts continus.

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Protection oculaire : ajustement des pratiques pour une sécurité optimale

Mise à jour : 1er juin 2020 (voir les modifications en gras)

En raison de nombreux changements dans les consignes ministérielles et dans celles de l’Institut national de santé publique (INSPQ), nous devons ajuster nos pratiques au fil des jours afin de nous assurer d’une sécurité optimale pour nos usagers, nos employés et nos médecins. Notez que ces mesures sont supplémentaires et qu’elles sont instaurées par mesure de prévention. 

Voici les recommandations : 

  1. Tous les travailleurs de la santé (hôpitaux, cliniques médicales, CHSLD, soins à domicile, RAC, réadaptation, etc.) qui donnent des soins et qui sont à moins de 2 mètres d’un usager doivent porter une protection oculaire en continu, en plus du masque de procédure, et ce, même lors des déplacements à l’intérieur des installations.
  2. Pour le personnel administratif, le port d’une protection oculaire s’ajoute à la consigne de porter un masque de procédure ou un couvre-visage en tissu lorsque la distanciation sociale de 2 mètres n’est pas possible et lors des déplacements à l’intérieur des installations.
  3. Les proches aidants et les bénévoles qui entrent dans une installation doivent également respecter cette consigne.
  4. Les usagers n’ont pas à porter une protection oculaire, mais ceux qui le désirent peuvent recevoir un masque à l’entrée des installations. Les usagers symptomatiques doivent obligatoirement porter un masque.

Rappel d’utilisation

  • Chaque travailleur de la santé, qui donne des soins et qui est à moins de 2 mètres d’un usager, se verra octroyer une protection oculaire.
  • La protection oculaire peut être utilisée tant qu’elle n’est pas endommagée. Si c’est le cas ou qu’elle empêche une vision claire, il faut la remplacer.
  • Il est obligatoire de la désinfecter après chaque usage et lorsqu’elle est visiblement souillée, selon la procédure.
  • Lors du port prolongé, il faut éviter de toucher la protection oculaire. Si par erreur le travailleur de la santé touche sa protection oculaire, il doit procéder à l’hygiène des mains ou, s’il porte des gants, les retirer et procéder à l’hygiène des mains.

Communiquez avec votre gestionnaire si vous avez des questions. Notre priorité est la protection des usagers et des travailleurs de la santé. La gestion des inventaires et des réserves d’ÉPI est également prioritaire.

Nous vous remercions de votre collaboration et de vos efforts continus.

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La gestion des codes en contexte de pandémie : la sécurité des intervenants, une priorité!

Des groupes de travail ont vu le jour dans les dernières semaines dans le but de définir les pratiques sécuritaires lors de la gestion des codes en contexte de pandémie. Ces situations exceptionnelles peuvent présenter des risques pour les intervenants. Dans le souci de diminuer au maximum l’exposition de l’intervenant tout en assurant les soins dont l’usager a besoin, divers outils sont mis à votre disposition pour prendre une décision éclairée et intervenir adéquatement dans le contexte particulier que nous vivons actuellement. 

Code blanc en milieu hospitalier

Note de service_Code blanc_Covid-19

Aide- mémoire -DSIEU-6052_Gestion code blanc – Contexte COVID-19

Code bleu en milieu hospitalier 

En situation de réanimation, il est de mise d’installer un masque de procédure à l’usager avant le début de toute intervention. En lien avec la pandémie, nous avons révisé l’aide-mémoire du code bleu en zone chaude. Vous le trouverez ici.

Nous souhaitons vous informer que de nombreux défibrillateurs externes automatisés (DEA) sont présentement en achat afin d’en assurer la disponibilité pour l’ensemble des secteurs de soins.

Nous restons à l’affût afin d’ajuster nos pratiques si cela s’avère nécessaire.

COVID-19 : résumé du point de presse du gouvernement (24 avril)

Situation au Québec :

  • 1 340 décès (+97)
  • 22 616 cas confirmés (+778)
  • 1 460  hospitalisations, dont 227 au soins intensifs

Situation en Montérégie :nombre de cas COVID-19  par municipalité

Faits saillants des points de presse – gouvernement du Québec

Aujourd’hui, vendredi 24 avril 2020 

  • Le premier ministre affirme vouloir réorganiser le fonctionnement dans les résidences pour personnes âgées : plus de personnel, un salaire avantageux pour les employés et réaménager les lieux de façon à avoir plus de places. Le Conseil du trésor travaille actuellement sur ce dossier.
  • Il n’y aura pas de réouvertures la semaine prochaine. Le gouvernement du Québec annoncera seulement son plan de déconfinement avec un échéancier.
  • Nouveauté : il n’est pas nécessaire d’avoir une formation en santé pour déposer sa candidature sur Jecontribue. Le premier ministre invite les québécois à déposer leur candidature.
  • Rappel : lorsque l’on s’inscrit sur Jecontribue, il faut avoir plusieurs disponibilités. 

Lien vers le fil de presse

23 avril 2020 

  • Dans l’ensemble du réseau de la santé, il manque 9 500 employés. Ce sont 800 personnes qui se sont ajoutés hier. Ce n’est pas suffisant.
  • Le premier ministre lance un appel à tous les employés qui sont absents. Selon lui, ils sont essentiels au Québec pour passer au travers de cette pandémie.
  • Salaires des préposés aux bénéficiaires : les négociations avancent très bien avec les syndicats pour que l’on puisse bonifier le salaire de façon permanente.
  • Les primes de 4 % et de 8 % Les primes de 4 et 8 % seront prolonger jusqu’au 31 mai.
  • EPI : on ne manque pas d’équipement. En ce qui concerne les blouses, des entreprises commencent à en livrer. Ça va nous permettre d’en avoir assez pour passer au travers de la crise.
  • Le gouvernement du Québec proposera un calendrier de dé confinement la semaine prochaine.
  • L’idée, c’est d’y aller graduellement pour que les personnes qui sont moins à risque puisse développer des anticorps afin de s’immuniser naturellement.