Approvisionnement de nos partenaires en EPI

Depuis peu, le MSSS demande à tous les établissements du réseau d’approvisionner ses partenaires externes (RI-RTF, RPA, organismes communautaires, CHSLD privés, cliniques privées, GMF, etc.) en équipement de protection individuelle (EPI). Pour cette raison, la Direction de la logistique a usé de stratégies novatrices afin de mettre en œuvre cette nouvelle directive, et ce, dans le respect des procédures de distribution ainsi que des consignes d’utilisation déjà en place. Dès lors, plusieurs de nos partenaires ont déjà reçu des EPI tels que des masques, visières, gants, et autres équipements.  

Pour ce faire, un processus d’approvisionnement des partenaires externes a été élaboré. Sur rendez-vous, les partenaires peuvent maintenant venir récupérer des EPI pour que ceux-ci puissent continuer à réaliser leur propre mission. Deux centres de distribution ont été mis en place, l’un à l’hôpital Anna-Laberge (unité mobile) et l’autre au CLSC et Centre de services ambulatoires de Vaudreuil-Dorion. Les rendez-vous sont octroyés aux 10 minutes afin de respecter la distanciation sociale. Une idée vraiment judicieuse pour répondre aux demandes du gouvernement. 

Voici en image, notre équipe! 

Un processus distribution clair pour nos partenaires

À la suite de l’annonce du MSSS, la Direction de la logistique, avec la collaboration des directions cliniques, a mis sur pied un processus simple et clair afin d’assurer le succès de cette démarche. Des répondants des directions DPSAPA, DPSMD, DPD, DPJASP et DSPEM ont été nommés afin d’assurer la communication avec les partenaires du territoire et de valider que les demandes respectent les consignes d’utilisation en vigueur.

Et nous?

Soyez sans crainte! Nous nous assurons que les EPI continuent d’être distribués dans nos propres installations en nombre suffisant. 

Sachez que nous continuons de garder un contrôle serré et rigoureux de nos inventaires en distribuant la quantité suffisante là où c’est nécessaire. Notre priorité est d’assurer la protection des employés et des usagers de notre territoire.

Gestion d’un code bleu en zone froide – contexte de pandémie COVID-19 en situation de transmission communautaire

L’évolution de la pandémie à la COVID-19 fait en sorte que nous sommes actuellement en contexte de transmission communautaire soutenue. Par le risque élevé de contamination qu’est la réanimation cardiorespiratoire, il est essentiel de mettre en place des principes de gestion de code bleu répondant aux recommandations médicales et ministérielles en vigueur. De ce fait, certaines mesures s’imposent pour assurer la sécurité des intervenants œuvrant auprès d’un usager en zone froide, non connu ou possiblement asymptomatique porteur de la COVID-19.

L’aide-mémoire AMC-DSIEU-6053 présente la démarche pour la gestion d’un arrêt cardiorespiratoire, donc en zone froide en milieu hospitalier. Les principales précisions se situent sur la protection des soignants et la séquence d’intervention :

  • La défibrillation précoce est encouragée, par l’utilisation d’un DEA
  • L’intervenant doit revêtir un équipement de protection individuelle (ÉPI) de type précautions aériennes pour débuter le massage cardiaque (masque, N95, jaquette, gants et protection oculaire)
  • Un masque de procédure doit être installé à l’usager avant de débuter le massage cardiaque
  • L’équipe de réanimation doit revêtir un ÉPI adapté pour une intervention médicale générant des aérosols (IMGA), étant donné l’exposition potentielle à un risque reconnu lors de l’intubation à titre d’exemple (ÉPI disponible dans le char de réanimation)
  • La gestion du code doit être réalisée dans la chambre, en privilégiant une isolation aérienne stricte tout en gardant la porte fermée si aucune chambre à pression négative n’est disponible.

Afin de répondre aux nouvelles recommandations, des défibrillateurs externes automatisés (DEA) seront installés à divers endroits stratégiques dans les hôpitaux (voir document attaché). Nous vous rappelons que, en contexte de pandémie, les soignants doivent intervenir selon leur jugement en assurant, en premier lieu, leur sécurité selon le risque évalué par le revêt d’un ÉPI approprié.

Merci de bien vouloir assurer la diffusion auprès de vos équipes respectives.

Documents de référence :

La Direction de la qualité, de l’évaluation, de la performance et de l’éthique : une direction en soutien à de nombreux projets

Depuis le début de la pandémie, les équipes de la Direction de la qualité, de l’évaluation, de la performance et de l’éthique (DQEPE) sont à pied d’œuvre pour épauler différents secteurs de l’organisation. Du personnel a été assigné pour soutenir : 

  • Soutien des médecins et des infirmières et infirmiers dans la vigie de nos RPA, RI, RTF, RAC, CHSLD privés et publics 
    • Évaluer la qualité des milieux de vie; partenariats dans le processus : directions cliniques, DQEPE, MSSS, médecins et Service de la PCI.
    • Bilan : 97 visites dont la majorité en RPA + 53 appels
  • Ouverture et démarrage de divers milieux
    • Soutenir l’organisation rapide du projet.
    • Participer à la coordination et au suivi des efforts pour la mise en œuvre du plan. 
  • L’accueil en centre d’hébergement
    • Limiter les accès et contrôler les visites en centre d’hébergement et soutenir la mise en application des règles établies. 
  • Soutien à la coordination RH pandémie
    • Participer à la réalisation des activités de remplacement (GAR COVID – liée à la pandémie).
    • La conception d’un outil de gestion pour dresser un portrait des demandes de main-d’œuvre liées à la pandémie. 

La DQEPE partage son expertise pour :

  • Mettre en place des outils, des pratiques de gestion et des indicateurs de mesure pour suivre notre plan au quotidien;
  • Anticiper les écarts et adresser les problèmes. 

Le tout est fait sous forme de tableau opérationnel pour que tous aient rapidement l’information. De plus, des appels téléphoniques se font quotidiennement pour s’assurer que les 5 cliniques d’évaluation partagent leurs résultats et les problèmes rencontrés. 

Les employés, autant des cliniques de dépistage que des cliniques d’évaluation nous disent qu’ils sont très contents. Ils trouvent le tout très bien organisé et cela les rassure. Pour les gestionnaires, ces processus les aident beaucoup avec la gestion quotidienne de leurs équipes.

« J’aimerais saluer l’excellent travail de l’équipe de la DQEPE, Philippe Deslandes et Éric Bergeron qui m’ont soutenue dans la mise en place d’outils de gestion pour l’ouverture des cliniques désignées d’évaluation. Leur expertise nous a entre autre permis d’avoir une vision globale de la trajectoire des usagers et de mettre en lumière les enjeux ayant un impact sur la fluidité des services. Ces outils ont également favorisé une gestion efficiente des ressources dès le début et ont permis un repérage des patients vulnérables afin de mettre en place rapidement des corridors de services. Encore une fois merci pour votre précieuse collaboration et votre grande disponibilité! », souligne Carmen Roy, adjointe à la DSPEM, développement 1re ligne enseignement et affaires médicales.

Une série de capsules « style webinaire » pour faire le point sur la PCI

Une première capsule sous forme de webinaire est maintenant disponible afin de bien vous informer sur :

  • le rôle et les enjeux en lien avec le Service de la prévention et du contrôle des infections;
  • les outils disponibles pour tous les secteurs;
  • les derniers changements en vigueur.

Nous sommes conscients de la complexité du sujet et considérant les nombreux changements auxquels nous faisons face, cette première capsule animée par Chantal Careau, directrice des soins infirmiers et de la qualité ainsi qu’Isabelle Laperrière, adjointe à la directrice – Service de la prévention et du contrôle des infections, a été réalisée afin de répondre et de résumer les principaux éléments concernant la PCI. 

Visionnez la capsule (Viméo)

Nous espérons que ce webinaire saura vous soutenir et vous guider à travers toute la complexité du sujets et les nombreux outils disponibles pour vous aider. 

Une prochaine capsule est à venir et répondra spécifiquement à des questions reçues par le biais de nos divers moyens de communication à propos des thématiques suivantes : 

  • La désinfection du matériel de travail : bureau, véhicule, etc. 
  • Des éléments spécifiques en soutien à domicile 
  • Et bien plus!

Gardez l’oeil ouvert!

Télésanté – Procédure visant la tenue de téléconsultation via Teams et Suite collaborative

Procédure visant la tenue de téléconsultation via Teams

Consultez les procédures visant la tenue de téléconsultation avec un participant n’ayant pas Teams:

Suite collaborative

Dans le but d’accroitre l’efficacité et la capacité de ses utilisateurs, incluant ceux du réseau de la santé et des services sociaux (RSSS), le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) offre une suite collaborative des plus performantes et sécuritaires sur le marché, Microsoft Office 365. Tous les aspects relatifs à la sécurité de l’information ont été étudiés et analysés, en partenariat avec un groupe d’experts en sécurité issu du RSSS. En plus des éléments de sécurité de base présents dans la solution, le MSSS a fait l’acquisition d’outils de sécurité de base présents dans la solution, le MSSS a fait l’acquisition d’outils de sécurité supplémentaires (protection contre la perte de données, authentification multi-facteurs, protection avancés contre les menaces, mobilité et sécurité d’entreprise 3, etc.), rehaussant encore plus la sécurité globale de la solution. Le déploiement de ces outils de sécurité additionnels est d’ailleurs en cours.

Malgré les facilités offertes par la suite Office 365, elle ne remplace toutefois pas les systèmes de mission habituels. Ainsi, l’information qui transige via la suite Office 365 doit tout de même être intégrée, lorsque pertinente, dans ces systèmes (par exemple, le dossier du patient).

Consultez la page regroupant les outils sur la télésanté.

COVID-19 : résumé du point de presse du gouvernement (1 mai)

Situation au Québec* :

  • 28 648 cas confirmés
  • 2020 décès
  • 1716 hospitalisations, dont 218 aux soins intensifs 

* Une révision est en cours quant aux statistiques du jour afin de réaliser un réajustement des chiffres. Cette révision aura lieu le 1er de chaque mois.

Situation en Montérégie :nombre de cas COVID-19  par municipalité

Aujourd’hui, vendredi 1 mai 2020 

  • Québec dépose un plan de dépistage qui permettra d’augmenter le nombre de dépistages et porter notamment un diagnostic plus précis sur ce qui se passe en ce moment dans les zones plus affectées. Ce plan qui tient compte des aspects suivants :
    • Augmentation d’une capacité de 14 000 tests par semaine;
    • La répartition des tests se fera en fonction de l’épidémiologie de chaque région;
    • Les enquêtes épidémiologiques se poursuivront auprès des cas positifs;
    • Nouvelle méthode de prélèvement qui pourrait se faire par expectoration;
    • La priorité des dépistages est révisée, selon 6 groupes, incluant les personnes symptomatiques de toutes les communautés et les contacts des cas confirmés pour remonter les chaînes de contagion.
  • Il faut garder en tête que l’augmentation du nombre de dépistages entraînera une augmentation du nombre de cas positifs par jour.
  • Dès le 4 mai, une ligne téléphonique dédiée au dépistage sera accessible pour les personnes présentant des symptômes.

Lien vers le fil de presse

30 avril 2020 

  • Le gouvernement du Québec mentionne que le personnel de la santé travaille sans relâche. François Legault assure que tout est fait pour combler les absences. Bonne nouvelle : plusieurs personnes embauchées lors de la pandémie affirment vouloir faire carrière dans le réseau de la santé. 
  • Tests de dépistage : 214 000 tests de dépistage ont été réalisés au Québec jusqu’à présent. Le nombre de tests va augmenter dans les prochaines semaines
  • Réouvertures des commerces et écoles. L’approbation va être donnée seulement si les conditions sont remplies. L’Organisation mondiale de la santé pose six (6) conditions : l’épidémie doit être sous contrôle, avoir assez de tests, porter une attention aux milieux vulnérables, les mesures de mises en place sur les lieux de travail, s’assurer de ne pas avoir de personne qui arrive de l’étranger et mobiliser les communautés.
  • Montréal est problématique, pour le moment. Les hôpitaux les plus touchés sont l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Hôpital général du Lakeshore et l’Institut Douglas.