Soins spirituels – 3 intervenantes qui ont le cœur sur la main

Au site non traditionnel (SNT) à l’Hôtel Plaza Valleyfied , 2 merveilleuses intervenantes y ont été délestées : Mylène Daoust, travailleuse sociale et Pascale Choquette, psychoéducatrice.

Leur rôle consiste à :

  • recevoir les portraits des usagers à admettre pour favoriser le meilleur accueil possible;
  • communiquer avec les familles;
  • faire les liens entre le milieu de soins, l’ancien milieu de vie et les proches;
  • planifier l’éventuel départ du SNT vers leur ancien milieu de vie ou identifier un nouveau milieu de vie qui répondra aux besoins de l’usager (ceux-ci ayant peut-être changé lors du passage dans cette unité de soins).

Bienveillantes, Mylène et Pascale ont rapidement identifié un besoin d’accompagnement spirituel chez la clientèle et leur proche.

L’équipe des soins spirituels est une très petite équipe et nous savons qu’il est préférable d’éviter les déplacements d’un site à l’autre.

Une alternative répondant aux besoins identifiés!

Avec Mélanie Cheff, intervenante en soins spirituels, elles ont réalisé une intervention en utilisant un iPad. Malgré un certain scepticisme au départ (comment une intervention aussi délicate pouvait-elle se passer via un médium à la base perçu si froid et impersonnel?), elles ont tenté le coup.

Une 1re intervention a eu lieu auprès d’un proche et l’intervenante en soins spirituels a pu constater une réception très positive chez la personne qui a pu bénéficier de cet accompagnement. Si bien que nous poursuivrons ainsi! Cette façon de faire permet effectivement de diminuer les risques de contamination, mais aussi de maximiser le temps de Mélanie qui est la seule intervenante en soins spirituels pour l’Hôpital du Suroit.


Sur la photo :
Mélanie Cheff, intervenante en soins spirituels
Sur le iPad :
Pascale Choquette, psychoéducatrice
Mylène Daoust, travailleuse sociale

Comme notre souci demeure d’assurer une réponse adaptée aux besoins des usagers, nous avons aussi convenu que si ce médium ne semblait pas apporter satisfaction, Mélanie se déplacera au SNT pour y faire une intervention en personne en respectant évidemment toutes les normes de prévention et contrôle des infections. Qui sait, garderons-nous cette utilisation au besoin même après la pandémie?

Merci à ces trois intervenantes de leur belle ouverture et leur audace d’essayer des façons de faire différentes, et ce, malgré la délicatesse de telles interventions. 

Préparer nos unités de soins à la venue d’un premier patient COVID + : ça veut dire quoi?

Partie 1 – Soins intensifs

Que fait-on si un patient soupçonné ou confirmé COVID + doit être hospitalisé ou a besoin de soins intensifs? Pour le découvrir, pourquoi ne pas jeter un œil sur les chantiers qui ont dû être effectués sur nos différentes unités? 

Travaux faits aux soins intensifs

La clientèle qui va aux soins intensifs requière une surveillance accrue soutenue par une technologie importante ce qui, dans un contexte de pandémie, nécessite des aménagements physiques qui doivent s’adapter aux réalités architecturales des deux hôpitaux.  

  • Devant les chambres qui ne disposaient pas d’une porte vitrée, les traditionnels rideaux qui offraient un peu d’intimité ont maintenant disparu et sont remplacés par des cloisons fermées.
  • Les chambres disposent maintenant d’une porte et sont toutes à pression négative (dont l’air de la chambre est aspiré et filtré avant d’être évacué à l’extérieur du bâtiment).
  • Ces chambres disposent de tout l’équipement nécessaire au maintien des fonctions vitales, dont un moniteur cardiaque, un respirateur, de l’oxygène, des matelas pour faire la ventilation ventrale et la surveillance des paramètres vitaux en temps réel.  
  • Des moniteurs de bébé sont également utilisés et permettent de surveiller à distance nos patients et de se communiquer entre l’extérieur et l’intérieur de la chambre. 

À l’Hôpital Anna-Laberge

  • Une zone « tiède » et une zone « froide » sont dédiées au sein même de l’unité actuelle. 
  • Du personnel est dédié à la zone « tiède » pour éviter le croisement des zones et assurer une sécurité optimale.

À l’Hôpital du Suroît

  • Les soins intensifs actuels ont été transformés pour avoir 8 chambres individuelles. C’est la zone « froide » qui pourrait devenir chaude au besoin. 
  • L’unité d’intervention brève (IUB) a également été convertie pour devenir la zone « tiède » des soins intensifs et de l’urgence. Elle contient 7 chambres à pression négative, dont 3 lits qui peuvent être utilisés pour des patients de soins intensifs avec des moniteurs cardiaques disponibles. L’UIB est une surcapacité pour accueillir les usagers suspects COVID en attente des résultats de leur test de dépistage.

Notez que du personnel est identifié pour couvrir les codes bleus (arrêts cardiaques) en zone « tiède/chaude » et en zone « froide ». Plusieurs processus ont d’ailleurs été revus et des simulations sont en cours afin de pratiquer les bonnes actions à poser en situation de stress et ajuster nos pratiques avec les façons de faire actuelles. Celles-ci se font en collaboration avec les conseillères en soins infirmiers, l’équipe de la PCI et nos médecins. Merci à tous!


Qu’en est-il des zones « chaudes » pour les soins intensifs?

Les usagers confirmés COVID + qui nécessitent des soins intensifs sont transférés dans les soins intensifs « chauds » des hôpitaux désignés de Montréal et de la Montérégie.

Restez à l’affût des prochaines publications pour la suite sur la préparation des unités « tièdes » et « chaudes » dans nos hôpitaux.

Des nouvelles des cliniques désignées d’évaluation

Voici les dernières nouvelles en lien avec les cliniques désignées d’évaluation de notre territoire.


Salaberry-de-Valleyfield

La clinique désignée d’évaluation de Salaberry-de-Valleyfield occupe ses nouveaux locaux depuis lundi dernier. Le déménagement s’est très bien passé. D’ailleurs, nous soulignons la collaboration de l’ensemble des personnes impliquées dans l’aménagement et le nettoyage des nouveaux locaux ainsi que dans le déménagement du matériel requis pour opérer la CDÉ. Le tout s’est fait en seulement 5 jours! Bravo et merci à tous.


Châteauguay

Le déconfinement et la reprise des activités amènent son lot de défis. Également, nous poursuivons nos efforts visant à utiliser de façon optimale les différentes ressources disponibles, tant humaines que matérielles. À cet effet, nous vous annonçons qu’hier (7 mai), la CDÉ de Châteauguay a cessé ses activités, et ce, afin de s’ajustée aux différents besoins des usagers. Les personnes nécessitant une consultation et qui présentent des symptômes de grippe, de gastro ou qui ressemblent à ceux de la COVID-19 pourront continuer d’être dirigés vers l’une des 3 CDÉ toujours opérationnelles du territoire (Delson, Salaberry-de-Valleyfield, Vaudreuil).

Il n’en demeure pas moins que nous suivons de près la situation épidémiologique de notre territoire afin de pouvoir réajuster, au besoin, l’offre de soins et de services en fonction des besoins de la population.

« Nous remercions l’équipe médicale ainsi que l’ensemble du personnel œuvrant à la CDÉ de Châteauguay qui, au cours des dernières semaines, ont permis d’offrir des services exemplaires en termes de sécurité, et ce, en plus de contribuer à améliorer la santé de la population », souligne Carmen Roy, adjointe à la DSPEM, développement 1re ligne enseignement et affaires médicales.

Pour en savoir plus sur les CDÉ, visionnez la capsule vidéo Quand la collaboration permet de créer les cliniques désignées d’évaluation.

Une mobilisation pour les enfants vivant en contexte de vulnérabilité en Montérégie!

En Montérégie, plusieurs enfants sont en attente d’une évaluation par la Protection de la Jeunesse. La situation que nous vivons actuellement fait en sorte que ces enfants sont sans filet de sécurité, n’allant plus à l’école ou en service de garde et étant confinés à la maison.

Afin de s’assurer que ceux-ci et leur famille soient soutenus, une collaboration et des arrimages ont été faits entre les services jeunesse des 3 CISSS de la Montérégie et la Protection de la Jeunesse. De façon prioritaire, les enfants référés par la Protection de la Jeunesse, recevront un service jeunesse de 1ère ligne adapté à leurs besoins. Cette mesure fait en sorte que, de manière concertée, nous partageons ensemble la responsabilité du bien-être de l’ensemble des jeunes de la Montérégie.

Soyons attentifs

Cette période d’isolement peut augmenter les risques de maltraitance et de négligence auprès des enfants. La protection d’un enfant relève d’abord de ses parents, mais elle concerne également les personnes de son entourage, les membres de sa communauté ainsi que l’ensemble de la collectivité.

Pour en savoir plus sur quand et comment faire un signalement à la DPJ, consultez cette brochure : protégeons collectivement nos enfants 

Fête des Mères : respectons la mesure de distanciation

Nous rappelons qu’il est important, dans le but d’éviter la propagation de la COVID-19 et pour votre propre santé, de respecter la mesure de distanciation de 2 mètres dans des situations telles que l’heure du dîner, les pauses, etc.

Fêtes des Mères

Sachez que pour les livraisons de biens sont acceptées sous certaines conditions. Les repas préparés sont désormais acceptés. Le contenant doit toutefois pouvoir être désinfecté avant d’être transmis.

En ce qui concerne la livraison de fleurs, elles sont permises dans les milieux de vie (CHSLD, RI-RTF, RPA).

Les consignes suivantes s’appliquent :

  1. Les fleurs doivent être déposées à l’entrée, emballées.
  2. Il est recommandé au personnel de se laver les mains au moment de prendre possession de la livraison. L’emballage doit être manipulé avec prudence. Les fleurs doivent être déposées dans un vase ou pot approprié s’il n’est pas fourni. L’emballage doit être jeté de façon sécuritaire (dans une poubelle fermée).
  3. Une fois cette manipulation faite, il est important de toujours se laver les mains.
  4. Le personnel pourrait décider d’employer des gants durant ces manipulations.
  5. Le vase doit être nettoyé avant d’être livré à la chambre. Au moment de la livraison, comme lors de tout contact avec les usagers, les équipements de protection individuelle doivent être portés au moment d’entrer dans la chambre et une hygiène des mains rigoureuse doit être appliquée.

Nouvel horaire de cyberlettre et canaux de communication

Depuis le début de la pandémie, le Service des communications avait augmenté considérablement sa cadence de diffusion de l’espaceMDMO. Depuis plusieurs jours, l’évolution de la situation nous amène à réduire le nombre de parutions, selon l’horaire suivant : tous les mardis et les vendredis.

D’autres sources également à surveiller

N’oubliez pas de consulter notre site Internet ainsi que nos différents médias sociaux pour d’autres contenus exclusifs :

Et si on en profitait pour #ParlerPourVrai

La Semaine de santé mentale se termine bientôt. Pour finir sur une bonne note, nous souhaitons relever le défi lancé pour l’occasion : celui de se #ParlerPourVrai.

Pour se dire les vraies choses : la situation est intense en ce moment. Tout (ou presque) est un feu roulant. Le flot d’information est parfois difficile à suivre et de nombreux changements sont nécessaires dans notre environnement, dans nos façons de faire et parfois même dans nos tâches pour que nous puissions, tous ensemble, combattre la pandémie. Le tout en protégeant notre santé, celle de nos proches et celle des usagers.

On continue de sourire malgré tout, on se dit que ça n’est pas si terrible et que les choses ont l’air bien pires quand on se compare avec certains. On met ça de côté. On en vient qu’on ne se pose même plus la question : « comment est-ce que je vais ? ». Quand on se fait demander si ça va bien, on répond oui; machinalement. Et c’est là que le piège réel s’installe. Cette simple réponse donnée machinalement est une occasion manquée de tisser et de maintenir les liens avec ses proches, amis et collègues. 

Osez parler des vraies choses

La fatigue, le stress, le fait de voir moins nos familles et nos amis, etc., ça n’est pas une situation normale que nous vivons et c’est normal de le nommer. 

Sachez que c’est exactement pour cette raison que la ligne dédiée au soutien psychosocial a été mise en place pour le personnel et les médecins. Peu importe votre situation, c’est assez important pour appeler et en parler à l’équipe en place. Osez appeler : 450 699-6091!


Qu’en est-il pour les patients?

N’oubliez pas de porter une attention particulière à vos patients en contexte de pandémie. Rappelez-leur que les CLSC continuent d’offrir des services psychosociaux aux personnes qui en ont besoin. Rassurez-les sur le fait que les différentes pratiques pour dispenser les services ont été ajustées pour assurer leur sécurité ainsi que celle des intervenants.


Rappel

N’oubliez pas que nous avons mis en place une boîte à outils en lien avec le soutien psychosocial en contexte de pandémie :

semaine nationale santé mentale 2020

IMGA – Recommandation de l’INSPQ

Avec la pandémie de SARS-CoV-2, plusieurs interventions autrefois non considérées comme des interventions médicales générant des aérosols (IMGA) proprement dites sont dorénavant classifiées comme des IMGA par différentes sociétés de médecins.

Plusieurs de ces interventions ne s’accompagnent pas d’études probantes pour les classifier comme telles, quoique la rationnelle pour les classer ainsi est tout à fait défendable. En raison de l’impact qu’une IMGA entraîne sur le type d’équipement de protection individuelle (ÉPI) requis, notamment le port du masque N95, sur l’accès à une chambre à pression négative de même qu’à des salles dédiées COVID-19 au bloc opératoire, le Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ) propose la classification suivante. Cette dernière est largement basée sur la recension des données probantes effectuées par l’Unité d’évaluation des technologies et des méthodes d’intervention en santé (UETMIS) du CHU de Québec-Université Laval, dont les rapports peuvent être consultés sur la page Web de l’INSPQ au https://www.inspq.qc.ca/covid-19

Pour tous les détails, consultez ce document.

Résumés des points de presse

  • 36 150 cas confirmés
  • 2 725 décès
  • 1 827 hospitalisations, dont 207 aux soins intensifs 

8 mai

  • Les méthodes de dépistage varient selon l’évolution de la situation.
  • Les régions où il y a des transmissions communautaires recevront 80% des offres de dépistage.
  • À l’extérieur de la grande région de Montréal, la situation est sous contrôle. Dr Arruda souhaite augmenter le nombre de tests effectués dans la région de Montréal. 
  • Si vous présentez des symptômes de la COVID-19, il est important de contacter le 1 877 644-4545.
  • Actuellement, ce sont 10 000 tests par jour qui sont effectués. Le gouvernement du Québec. On souhaite se rendre à 14 000 tests par jour.
  • La fin de semaine de la fête des mères : ce n’est pas le temps de se rassembler.

7 mai

  • Nouvelle prime pour les employés travaillant en zones rouges. Certains employés (infirmière, inhalothérapeute, préposé aux bénéficiaires et préposé à l’entretien ménager) pourraient recevoir une prime de 1000 $ par mois.
    • 200 $ de prime pour deux semaines de travail à temps complet
    • 400$ de prime pour quatre semaines de travail à temps complet
  • À l’extérieur de la région du grand Montréal, la situation est sous contrôle. Toutefois, la situation critique à Montréal a amené le gouvernement du Québec à repousser la réouverture des écoles et commerces au 25 mai.
  • Tests de dépistage : au Québec, depuis le début de la pandémie, 37 000 tests par million d’habitants ont été réalisés.
  • Depuis cette semaine, 10 000 prélèvements par jour sont effectués. Rappelons que l’objectif est d’augmenter le nombre de tests de dépistage effectués.
  • Le premier ministre affirme être guidé par deux principes en ce qui concerne le déconfinement : la contagion doit être sous contrôle et il doit y avoir suffisamment de lits disponibles.
  • Le défi pour le réseau de la santé : augmenter le nombre d’employés. Aujourd’hui, ce sont 11 600 employés qui sont absents. Dans les employés qui sont présents dans le réseau : 50% travaillent à temps partiel.