Ententes avec les ordres professionnels : nouvelles activités professionnelles et mesures d’assouplissement en contexte de pandémie

Depuis quelques semaines déjà, de nouvelles activités professionnelles et des mesures d’assouplissements en contexte de pandémie ont été annoncées par les ordres professionnels ou en lien avec un arrêté ministériel.


1. Initiation d’un test diagnostic pour le virus du SARS-COV-2 par écouvillonnage nasopharyngé et oropharyngé

Un avis conjoint du Collège des médecins du Québec (CMQ) et de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ) en date du 8 avril 2020 précise que les physiothérapeutes possèdent déjà la compétence technique leur permettant de faire un prélèvement nasopharyngé et oropharyngé du virus SRAS-CoV-2. Introduire un instrument dans le corps humain dans et au-delà du pharynx ou au-delà du vestibule nasal est conforme à leurs activités réservées dans le cadre de leur champ d’exercice. 

En concordance aux exigences de cet avis, nous avons : 

  • Ajusté l’ordonnance collective en vigueur (06-6073) pour inclure les physiothérapeutes;
  • Procédé à de la formation théorique et pratique en collaboration avec DSIEU.

À ce jour, 5 physiothérapeutes ont été attitrés à cette fonction de dépistage au CISSS de la Montérégie-Ouest.

En date du 9 mai, par l’entremise de l’arrêté ministériel 2020-034, il y a eu un ajout de 5 nouveaux titres d’emploi pouvant procéder au test de dépistage, soit :

1° les audiologistes;
2° les dentistes;
3° les diététistes-nutritionnistes;
4° les hygiénistes dentaires;
5° les orthophonistes.

Nous sommes actuellement à voir comment va se déployer le tout et surtout évaluer nos besoins en termes de tests de dépistages versus d’autres secteurs à risque.


2. Administration et ajustement de l’oxygène par les physiothérapeutes

Le physiothérapeute peut administrer et ajuster de l’oxygène lorsqu’il procède à une évaluation ou réalise une intervention auprès d’une personne ayant besoin d’un apport en oxygène, sauf si cette personne est sous ventilation effractive ou sous ventilation à pression positive non effractive.

En concordance, nous avons : 

  • Créé une ordonnance collective (en voie d’adoption) qui a pour but :
    • d’assurer le traitement de physiothérapie optimal lors des interventions auprès des usagers présentant des conditions cardio-respiratoires;
    • de réduire au minimum le besoin de faire appel aux autres professionnels lors des interventions.

L’ordonnance collective qui permet au physiothérapeute d’ajuster l’oxygène s’applique lorsque le physiothérapeute, dans le cadre de son évaluation ou de son traitement en physiothérapie, se trouve devant un usager qui a une saturation en oxygène inférieure à la cible thérapeutique déterminée par son médecin traitant (ou par l’infirmière praticienne spécialisée) ou lorsque des signes de détresse respiratoire sont notés (ex. : apparition de tirage, de cyanose, de dyspnée importante).

  • Développer une formation sur la physiothérapie respiratoire disponible sous forme de webinaire (13 participants). Ces activités de développement de connaissances visent à accompagner les physiothérapeutes dans ce champ d’activité.


3. Attribution d’appareils suppléant à une déficience physique par les ergothérapeutes et les physiothérapeutes

À la suite d’une entente survenue le 2 avril dernier entre le CMQ, l’Ordre des ergothérapeutes du Québec et l’OPPQ, les physiothérapeutes et les ergothérapeutes peuvent maintenant attribuer des appareils suppléant à une déficience physique pour leurs usagers sans qu’une prescription par un médecin spécialiste soit nécessaire. Le communiqué émis stipulait que la RAMQ devait faire parvenir les différentes modalités que les professionnels devront suivre pour actualiser l’entente conclue.

Nous avons reçu, au début mai, certaines précisions de la RAMQ avec l’ajout de questions-réponses qui nous permettront d’émettre une note de service qui viendra préciser les modalités pour les professionnels. Des échanges sont en cours avec notre service d’aides techniques (SAT) qui est le dispensateur autorisé afin de préciser les modalités pour les aides à la locomotion. 


4. Allégement du règlement 94 en contexte de pandémie : prise en charge d’un patient par un thérapeute en réadaptation physique (TRP)

Depuis le début de la pandémie, l’OPPQ a procédé à l’allégement des préalables pour la prise en charge des patients par un TRP. Il y a eu une première phase pour laquelle nous avons produit un tableau synthèse en vue d’une diffusion, mais celui-ci a été retardé, par un nouvel ajout le 5 mai 2020, sur les modalités de prise en charge.

Nous sommes à ajuster le tableau produit et le tout sera prochainement diffusé et accessible aux professionnels et aux médecins. 


5. Règlement autorisant les physiothérapeutes à prescrire des radiographies

En date du 6 mai 2020, le CMQ et l’OPPQ ont annoncé que les physiothérapeutes seront désormais autorisés à prescrire des radiographies selon certaines conditions à compter du 21 mai 2020.

Cette entente vise à simplifier la prise en charge des patients qui présentent une blessure à la suite d’un traumatisme survenu depuis moins de 72 heures, dû, par exemple à une chute ou un accident.

La réalisation de cette activité sera possible sous certaines conditions et selon des modalités précises : 

  • Détenir une attestation de formation;
  • En respect avec le champ d’exercice;
  • La prescription d’une radiographie ne peut se faire que pour les patients qui présentent une affection musculosquelettique traumatique et aiguë découlant d’un traumatisme survenu depuis moins de 72 heures;
  • Suivre les lignes directrices de l’American College of Radiology;
  • Avoir établi un corridor de services avec les professionnels impliqués visant à assurer le suivi médical requis par l’état du patient. Ce corridor de services a pour but d’assurer la prise en charge par un médecin pour les patients ayant un résultat radiographique positif;
  • Rédiger et communiquer les ordonnances ayant pour objet la prescription de radiographies.

Des réflexions et des travaux sont en cours afin de mettre en place cette nouvelle activité.

Rappelons que ces éléments auront de nombreux avantages pour les usagers :

  • des services plus directs et rapides;
  • une plus grande fluidité et moins de répétition de leur histoire aux divers intervenants.

Reconduction automatique des GMF et des missions qui leur sont reconnues

En lien avec les modifications au Programme de financement et de soutien professionnel pour les groupes de médecine de famille (GMF) ainsi qu’au Programme de désignation réseau pour les GMF-R, le MSSS a apporté certains ajustements à la suite des suggestions reçues.

Toutefois, le contexte actuel en lien avec la pandémie de la COVID-19 oblige le MSSS à reporter la diffusion des programmes révisés à une date inconnue.

Il a donc été décidé de procéder à la reconduction automatique des GMF et des missions qui leur sont reconnues, le cas échéant, de la façon suivante :

  • Les GMF révisés en octobre 2019 et janvier 2020 seront reconduits automatiquement selon les mêmes conditions que lors de leur dernière révision annuelle, et ce, allant jusqu’au 1er avril 2021.
  • Aucune diminution de niveau ne sera appliquée lors de cette reconduction automatique (sauf à la demande du GMF)
  • Possibilité pour les GMF d’être rehaussés si leur niveau augmente en fonction des données de la RAMQ.
  • Aucun manquement ne sera appliqué lors de cette reconduction, à l’exception du manquement en lien avec l’offre de service qui pourra être comptabilisé et appliqué à la prochaine révision des GMF. Toutefois, si ce manquement est constaté pendant la période de pandémie, il ne pourra être comptabilisé et appliqué à la prochaine révision que sur la base d’un avis d’établissement confirmant l’imputabilité du GMF.

Notez que la procédure concernant cette reconduction automatique sera acheminée à l’automne.

ÉPI-stouflant : collaboration entre la DPD et la DL

La Direction des programmes Déficiences (DPD) continue d’offrir des services essentiels à la clientèle DI-TSA-DP sur l’ensemble du territoire de la Montérégie. Elle a aussi développé, en contexte de pandémie, une belle collaboration avec des collègues de la Direction de la logistique (DL). 

En effet, une cellule de transport temporaire pour la distribution des équipements de protection individuelle (ÉPI) et le transport des usagers hébergés en ressource intermédiaire ou de type familial (RI-RTF) vers des cliniques de dépistage ou vers un milieu d’hébergement temporaire a été mise en place à la DPD.

En collaboration avec la DL, des actions concertées ont été mises en œuvre pour la livraison des ÉPI dans l’ensemble des sites de la DPD, qui se trouvent sur tout le territoire de la Montérégie (Est, Centre, Ouest, Estrie), et ainsi bien protéger les usagers et les intervenants de la DPD, ainsi que les RI-RTF.

Il demeure essentiel de souligner l’investissement des différents acteurs impliqués qui se sont mobilisés et ont fait preuve de grande agilité dans cette mise en œuvre de cette nouvelle cellule de transport ÉPI et des usagers à la DPD.

Cette collaboration entre les deux directions nous a permis de s’ajuster rapidement à la hausse de ces demandes et  d’en assurer la distribution à tous de manière rapide et concertée.

Bon coup : une belle collaboration au profit d’une clientèle vulnérable

Le Café des Deux Pains de Valleyfield est une institution depuis plus de 30 ans au service des plus démunis. Le volet le plus important de l’organisme est la soupe populaire où plus de 100 personnes chaque soir viennent déguster un repas chaud fait par des bénévoles.

Malheureusement, à cause de la pandémie, la directrice de l’organisme, madame Noella Gagnon a dû changer les façons de faire. Dorénavant, des repas sont donnés 3 soirs par semaine en formule prêt à emporter.  

Également, des intervenants de la Direction des programmes Santé mentale et Dépendance sont sur place 2 soirs par semaines pour discuter avec la clientèle et soutenir l’organisme au niveau de l’intervention sociale. Le même genre de collaboration se fait le mercredi avec les intervenantes du projet Vigilance de la DPJASP, car plusieurs familles démunies se présentent à l’organisme.

Cette formule est en fonction depuis plus de 6 semaine. Les intervenants apprécient rencontrer la clientèle à l’extérieur du cadre normal de leurs activités. Le lien de confiance se créer de plus en plus avec la clientèle et il devient plus facile de travailler d’autres aspects pour améliorer leur qualité de vie.


Sur la photo : Louis Philippe Boucher, organisateur communautaire, Stéphanie Lebire, psychoéducatrice projet vigilance, et Noella Gagnon, directrice du Café des Deux Pains de Valleyfield.

Merci aux personnes impliquées :

Intervenantes du projet Vigilance (chef Isabelle Papineau)

Caroline Rancourt et Stéphanie Lebire.

Intervenantes Santé Mentale Dépendance (chef Gina d’Auray)

Monique Barriault, Manon Bergeron, Sherley Goulet, France Ferland, Kim Lalonde, Rachel Paiement, Patricia Marquis, Maelann Mourette, Audrey-Ann Rochefort Auger et Frederick Tougas.

Un grand merci également à Louis Philippe Boucher, organisateur communautaire, qui a coordonné le tout!

Pourquoi les recommandations du SSMÊT et ceux de la santé publique ne sont pas toujours les mêmes?

Saviez-vous que le rôle du Service de santé, sécurité et mieux-être au travail (SSMÊT) et celui de la Direction de Santé publique (DSPu) sont complémentaires lors des recommandations d’isolement émises pour votre personnel? En effet, celui du SSMÊT est de donner la consigne d’isolement pour le travail, alors que le rôle de la DSPu concerne les règles à respecter dans la communauté.

À la suite d’une enquête épidémiologique ou d’un contact avec une personne testé positive COVID-19, vous recevez un ordre d’isolement du SSMÊT. Quelques jours plus tard, la DSPu communique avec vous et donne un ordre d’isolement différent de celui du SSMÊT.

Quelle mesure d’isolement devez-vous respecter?

Dans les faits, vous devez respecter les consignes des deux instances, car elles ne visent pas les mêmes aspects de la vie d’un individu. Le SSMÊT est responsable de donner l’ordre d’isolement en lien avec le travail, alors que la DSPu donne l’ordre d’isolement dans la communauté. 

À titre d’exemple, voici deux situations :

Exemple 1 

Le service des enquêtes épidémiologiques du SSMÊT communique avec vous et conclut que vous devez être retiré du travail pour une période de 7 jours, le tout en vertu des recommandations de la levée des mesures d’isolement de l’INSPQ pour les travailleurs de la santé en milieux critiques comme le CISSS de la Montérégie-Ouest. La DSPu vous appelle pour la même situation et donne un ordre d’isolement de 14 jours à la suite de votre dernière exposition à une personne COVID-19 positive. Cette consigne de la DSPu s’applique pour votre isolement dans la communauté.

  • Donc, vous devez reprendre le travail le 8e jour selon votre horaire et poursuivre votre isolement communautaire jusqu’à 14 jours, c’est-à-dire, limiter vos sorties pour le travail uniquement.
Exemple 2 

Vous communiquez avec la ligne de triage du SSMÊT, car vous ou quelqu’un dans votre entourage présente des symptômes de la COVID-19. L’infirmière du SSMÊT vous donne la consigne de demeurer en isolement, le temps d’effectuer votre dépistage. Le résultat revient négatif, vous n’avez pas la COVID-19. L’infirmière vous autorise à reprendre le travail, mais la DSPu vous a pourtant recommandé de demeurer en isolement pour 14 jours.

  • L’autorisation transmise par le SSMÊT prévaut pour le travail uniquement donc, il vous permet de vous déplacer entre le milieu de travail et votre domicile. Quant aux consignes d’isolement de la DSPu, elles s’appliquent pour tous les autres contacts à l’extérieur du milieu de travail.

Toutes ces consignes vous sont transmises lors d’un appel des infirmières de la ligne de triage ou de l’équipe des enquêtes épidémiologiques du SSMÊT. 

Nous vous rappelons qu’en tout temps, si vous présentez des symptômes liés à la COVID-19, vous devez rester à la maison et communiquer avec la ligne 450 699-7901, poste 2250, disponible pour le personnel et les médecins du CISSS de la Montérégie-Ouest.

Les médecins qui pratiquent en GMF sont quant à eux invités à s’adresser au responsable de leur clinique pour connaître la procédure.

2e capsule de « style webinaire » pour faire le point sur la PCI

La deuxième capsule sous forme de webinaire est maintenant disponible afin de bien vous informer sur la PCI.

Nous sommes conscients de la complexité du sujet et considérant les nombreux changements auxquels nous faisons face, cette 2e capsule animée par Chantal Careau, directrice des soins infirmiers et de l’enseignement universitaire en soins infirmiers ainsi qu’Isabelle Laperrière, adjointe à la directrice – Service de la prévention et du contrôle des infections, a été réalisée afin de répondre spécifiquement à des questions reçues par le biais de nos divers moyens de communication à propos des thématiques suivantes : 

  • La désinfection du matériel de travail : bureau, véhicule, etc. 
  • Des éléments spécifiques en soutien à domicile 
  • Et bien plus!

Construction d’une maison des aînés et alternative à Salaberry-de-Valleyfield

Bonne nouvelle! La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, et le député de Beauharnois, Claude Reid, annoncent aujourd’hui qu’une maison des aînés et alternative sera construite à Salaberry-de-Valleyfield, sur le territoire du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest.

Cette maison des aînés et alternative, qui mettra 96 places à la disposition de la population de la région, soit 72 places pour aînés et 24 places pour des adultes ayant des besoins spécifiques, sera située à l’angle des rues Ellice et Victor-Léger. Ce site permettra d’offrir aux résidents un milieu de vie à dimension humaine, constitué de huit unités climatisées de 12 places chacune, et comportant des chambres individuelles avec toilette et douche adaptées pour chaque résident.

Ce nouveau type d’hébergement rappellera davantage un domicile et favorisera les contacts humains ainsi qu’un mode de vie plus actif, entre autres, grâce à un accès à des espaces extérieurs aménagés et à des installations intérieures mieux adaptées aux besoins des résidents et de leurs proches. De plus, l’environnement des maisons des aînés et alternatives facilitera l’application des mesures de prévention et de contrôle des infections en cas d’éclosion. Cette transformation sera aussi bénéfique pour le personnel qui travaille dans ces milieux et contribuera d’ailleurs à l’attractivité et à la rétention de cette main-d’œuvre.

Faits saillants :

  • Cette maison des aînés s’inscrit dans le cadre d’une démarche de transformation majeure des milieux d’hébergement et de soins de longue durée qui va nécessiter un investissement de plus de 2,6 milliards de dollars de la part du gouvernement du Québec.
  • D’ici la fin de 2022, ce sont 2 600 nouvelles places qui seront construites en maisons des aînés ou en maisons alternatives.
  • Par ailleurs, 2 500 places en CHSLD feront quant à elles l’objet de rénovations ou de reconstructions au cours des prochaines années.
  • Toutes les places prévues ont été déterminées selon une démarche rigoureuse, pour chacune des régions du Québec, par un croisement des plus récentes données de la liste d’attente en hébergement avec les projections du nombre de places supplémentaires qui seront requises dans les prochaines années en raison du vieillissement de la population.

Pour consulter le communiqué

Un retour en force pour les cliniques de dépistage désignées

Il y a près de 2 mois maintenant, aux aurores de la pandémie, des équipes se mobilisaient pour déployer 3 cliniques de dépistage en mode « service au volant » sur notre territoire, et ce, afin de répondre aux besoins du moment. 

Après une accalmie de quelques semaines, les dépistages reviennent au premier plan des moyens pour suivre l’évolution de la pandémie au sein de la population avec de nouveaux groupes ciblés en priorité.

Relance des activités pour les CDD de Valleyfield et de Vaudreuil

C’est ainsi que Sophie Leduc, conseillère cadre en santé publique à la DPJASP, Sarah Sauvageau, technicienne en administration à la DPJASP et Manon Lacroix, chef développement à la DPJASP ont repris du service, avec le support de Chantal Rochon, chef jeunesse à la DPJASP, pour remettre sur pied les cliniques de dépistage de Valleyfield et de Vaudreuil. 

Ce sont 2 nouvelles équipes qui ont été formées et orientées pour bonifier l’accessibilité aux dépistages de la COVID-19 à l’ensemble de la population de notre territoire. Notre capacité actuelle pour nos 3 cliniques est d’environ 500 dépistages par jour.

Bravo à tous!

Les cliniques sont accessibles sur rendez-vous seulement selon l’horaire suivant : 

  • Valleyfield : 12 h à 20 h, 7 jours/7
  • Vaudreuil : 8 h à 16 h, 7 jours/7
  • Châteauguay : 8 h 30 à 16 h 30, 7 jours/7 (service au volant)

Population : toute personne qui présente des symptômes associés à la COVID-19 doit communiquer avec le 1 877 644‑4545 afin d’obtenir une évaluation.

Résumés des points de presse du gouvernement du Québec

Situation au Québec en date du 14 mai

  • 40 724 cas confirmés (cumulatif)
  • 3 351 décès (cumulatif)
  • 1 834 hospitalisations, dont 190 aux soins intensifs (en date de ce jour)

Résumé du point de presse du 14 mai

Dépistage
13 291 tests réalisés hier. On s’approche du 14 000 visé.

Main d’oeuvre

  • Augmentation continue des employés de retour dans le réseau
  • Armée dans les CHSLD jusqu’au 12 juin.

Déconfinement

  • Pour déconfiner graduellement, il faut que le nombre d’hospitalisation et de décès baisse, le nombre de lits disponibles dans les hôpitaux est aussi important.
  • Les conditions ne sont pas réunis pour déconfiner.
  • Les écoles primaires ouvriront à la fin août/début septembre.
  • Les services de gardes ouvriront le 1er juin.
  • Des couvres-visage seront offert aux gens de la grande région de Montréal. 

Une rencontre aura lieu entre le premier ministre et les PDG de la grande région de Montréal.

Résumé du point de presse du 13 mai

Port du masque/couvre-visage

  • Pour rendre les masques obligatoires, il faut qu’ils soient disponibles.
  • Ils doivent aussi être de qualité.
  • Le gouvernement est en discussion avec des compagnies québécoises pour produire des milliers de masques.

Dépistage

  • 43 000 par million d’habitants ont été réalisés.
  • 9 000 tests sont réalisés présentement. M. Legault tient toujours à faire 14 000 tests par jour.

Main d’oeuvre

  • 250 employés sont de retour dans le réseau de la santé.

Résumé du point de presse du 12 mai

  • Les consignes les plus importantes pour freiner le virus sont : se laver les mains, se tenir à deux mètres de distance et porter le masque pour protéger les autres.
  • Le premier ministre demande aux Québécois de porter le masque lorsqu’ils sortent à l’extérieur.
  • S’il n’est pas possible de rester à deux mètres ou encore de se protéger avec son coude lorsque l’on tousse, il est important de porter le masque.
  • Important : il ne faut pas utiliser les masques pour le personnel hospitalier.Le premier ministre invite les gens en zones chaudes à aller se faire tester.
  • Bonne nouvelle : une partie des personnes absentes du travail dans le réseau de la santé est de retour au travail.